Articles parus au mois de Mars 2013
Bonjour à tous


Le site est de nouveau en fonction, nous sommes, ma compagne et moi, arrivés le 3 mars en fin d'après-midi.

Les travaux de remises en état ont commencé, lessivage des cloisons, dépoussiérage  des équipets, pose d'une hotte aspirante au dessus de la cuisinière à gaz, pose d'un réservoir journalier de fuel domestique pour le chauffage central.

Le plus difficile à été de trouver de la place suffisante pour les vêtements et petites affaires personnelles de ma compagne, sans parler du maquillage ... mais que peuvent dont faire les femmes avec tant de produits, pas étonnant que nous passons notre temps à les attendre.

Continuez chères amies à vous rendre ainsi si désirables.

Les travaux vont se poursuivre jusqu'à fin Mars, il y a encore pas mal de travail en perspective notamment le ponçage et la peinture des oeuvres mortes et des oeuvres vives, sans parler de l'installation des voiles qui avaient été ôté pour l'hivernage. 

Halkoutsi le, 07 Mars 2013



Les travaux se poursuivent lentement mais surement, aujourd'hui nous avons eu avec plaisir la visite de Thierry et Françoise les heureux voil'yageurs et propriétaires de Troll, qui hélas sont repartis presque aussi vite qu'ils étaient arrivés horaire oblige.

Nous avons quand même pris le temps de prendre un Ouzo à bord d'Anak et de faire un peu plus connaissance principalement Françoise et ma compagne Bernadette.


Quelques vues du bateau toujours au sec
Aujourd'hui beau temps un peu venteux
Halkoutsi le, 12 Mars 2013



La hotte est posée et fonctionne à ma grande surprise ... je ne suis pas bricoleur pour deux sous.

Le ponçage se poursuit, péniblement, ôter l'anti-fouling à la ponceuse orbital n'est pas très agréable une poussière rouge brique s'en dégage et vous colle à la peau comme une seconde peau, pas moins de deux savonnages sous la douche pour s'en débarrasser et comme il fait beau difficile de mettre une  cagoule ou de se glisser dans une combinaison.

De plus au risque de vous déplaire il a fait aujourd'hui 25° à l'ombre, j'ai passé  l'après-midi en short torse nue a installer la voile d'artimon, ce sera plus tard pour le génois le vent s'étant un brin levé il est preferable d'attendre le calme plat.

Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.
La hotte de cuisine
L'anti-fouling est poncé d'un coté


Mardi soir les patrons du chantier ont organisés au club house une soirée Paëlla, pour tous le monde présent sur le shipyard, nous étions une quinzaine, 4 Britanniques, 4 Grecs dont les Marinos (Zakarias le père, Krina la maman, Dennis le fils) patrons du shipyard, 2 Espagnols et 4 Français.

Le couple Espagnols avait la la charge de préparer le paëlla au demeurant très réussit par Alphonso et son épouse.

Le monde est petit, je me suis retrouvé à table avec un des couples d'Anglais, que j'avais rencontrer l'année dernière à Volos et à Trikeri, eux aussi ont hivernés sur ce chantier.

Excellente soirée, excellente ambiance en Franco-Grec-Anglais et pas mal avec le mains, excellente paëlla, vins Grecs, Ouzo et Tsipouro.

Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.
 
Alphonso et Nuria sous l'oeil de Dennis
Zakarias Marinos patron du Shipyard
Les invités Anglais, Grecs, Français


Alphonso et Dennis
Le 13 Mars 2013




Aujourd'hui, le ponçage de la peinture de la coque a été fait, hier après ponçage, j'étais rouge-brique aujourd'hui je suis bleu, deux passages à la douches pour décaper le bonhomme, demain comme je finis le ponçage de l'anti-fouling je vais être de nouveau rouge-brique après ponçage.
Nouvel aspect du bleu avant peinture
Le bateau n'a jamais été aussi bien rangé ...

depuis que Bernadette est à bord



Le, 15 Mars 2013


Le ponçage de l'ensemble de la coque est terminé, nous attendons le beau temps pour entreprendre la peinture bleu de la coque de la line de flottaison puis  ultérieurement  da pose de l'anti-fouling.

En attendant, nous commençons à repeindre les cloisons du carré pour leurs donner un petit coup de neuf, puis les vernis suivrons seulement la ou c'est absolument nécessaire, la réfection des vernis demande un long travail de ponçage couche après couche de vernis ce qui nous demanderait bien trop de temps d'autant que ces vernis ne sont pas tellement abîmés seulement un peu usés par le passage des mains toujours aux mêmes endroits.

Le 16 Mars 2013


Ce matin ce fut la mise à l'eau du bateau d'Alphonso et de Nuria, qui hélas nous quittent, je présume définitivement leur projet de navigation est le retour du bateau en Espagne.
Mise à l'eau
On large l'amarre
On prend le bon cap
On taille la route ...


Adieu les amis ...


C'est toujours la même histoire, on fait des rencontres on se fait des amis parmi les bonnes rencontres et quelques jours plus tard c'est le déchirement, dixit la chanson "chacun sa route, chacun son destin".

Alphonso et Nuria nous ont laissés que de bons souvenirs, nous leurs souhaitons, bonne route, bons vents et bon retour au pays natal.


Le 17 Mars 2013



Le génois est a poste, l'artimon aussi, reste la grande voile à installer, aujourd'hui le vent était encore un peu trop fort pour l'installer.

La peinture du carré est terminée, nous avons choisi presque la même couleur, juste un peu plus claire, les rideaux commandés sont arrivés, juste un petit problème la ruflette est cousue à l'envers d'ou l'impossibilité de passer les crochets.

Quand aux rideaux de la timonerie ils sont impeccables, Bernadette a fait le bon choix de tissus.

Les nouveaux rideaux ...
La peinture du carré rénovée
Le 19Mars 2013


Petit changement dans l'aspect du bateau, les portes latérales coulissantes de la timonerie sont repeintes en Blanc au lieu du jaune originel.

La température extérieure est toujours trop base pour entreprendre la peinture de la coque, d'ou bricolage intérieure, ponçage de la barre à roue en vue d'être revernie et son moyeux en cuivre briqué au Mirror et à la brosse à dents (Ordre de l'amirale).

Tuyauterie d'évacuation de l'évier de cuisine en cours de réfection, il y a une fuite dans le placard sous évier .

Problème, pour trouver les pièces concordantes, après un bricolage avec du tuyau plastique trempé dans de l'eau bouillante pour l'adapter au diamètre des tuyaux existant et a ceux trouvés sur place, l'évier fonctionne à nouveau.

La grande voile a été lavée au karcher ... à base pression ...  en écartant la buse au maximum de la toile, elle paraît bien blanche à nouveau, elle avait bien jaunie en restant pratiquement toute l'année  dans sa house, elle sera mise à poste demain si le temps le permet.
Le 23 Mars 2013


Lentement mais sûrement les travaux avancent, portes coulissantes de la Timoneries ont été peintes par Bernadette, pas moins de trois couches de blanc après ponçage pour couvrir l'ancienne couleur.

Plancher de la timonerie passé au V33, pas terrible comme produit sur un bateau, il faut ensuite passer un vernis marine incolore pour obtenir un beau  brillant, barre à roue revernie et remontée, vernis du tableau de bord refait.

Bernadette n'a pas chaumée, tous le linge de bord a été lavé, rangé, classé, les coussins du carré et de la timonerie ont subis le même traitement, beaucoup de travail pour Bernadette surtout dans un bac d'évier très petit, mais quel résultat.

Le safran a été enduit de VC tar 2, c'est une espèce de goudron époxy blanc qui permet à l'antifouling d'accrocher sur l'inox, bref si cela ne fait pas de bien en tous cela ne lui fait pas de mal.
Vc-tar 2 sur le gouvernail avant antifouling
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Vernissage de la barre


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Résultat probant
Un moment de repos plus que mérité
Le 24 Mars 2013



Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon petit fils Clément, 15 ans, quel bel âge, nous lui souhaitons un joyeux anniversaire, nous pensons bien à toi cher Clément malgré la distance qui nous sépare.

Nous espérons de tout coeur te voir bientôt à bord d'Anak.

Faux départ, Anak a été changé de place pour permettre à un autre bateau, "Crapun" le bateau d'Elio de pouvoir partir dès mardi, la manoeuvre a pris deux bonnes heures, il n'y avait pas de place pour la manoeuvre du tracteur attelé de sa remorque élévatrice.

Zakarias et Dennis ont comme habituellement pris toutes les précautions nécessaires.

Anak a été reposé dans l'entrée du chantier, seul endroit libre pour le moment prés du Club House ce qui nous permet de capter la Wi-Fi du chantier.

Par contre nous ne sommes plus entouré de bateau et sommes exposés aux vents d'Est un peu froid dès le soir venue.

Faux départ ... pas encore la mise à l'eau
Sous l'oeil et l'objectif vigilant de l'Amirale Bernadette
On abandonne pas son navire ... foi de skipper





Non il ne sera pas débaptisé seulement repeint
Nouvel emplacement ... dans l'allée


La table du carré enfin remontée, inaugurée par l'Amirale ... à l'Ouzo


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Carré repeint, carré revernit ... satisfaction du skipper


l'Amirale apporte sa touche à la décoration
Inspection avant photo l'Amirale veille à l'ordre
HALKOUTSI le, 04 AVRIL 2013




Enfin bientôt le départ, le chariot élévateur sera disposé sous le bateau dans l'après midi pour une mise à l'eau demain matin ... si le temps le permet.

Le bateau est fin prêt, rutilant, le soleil bien veillant de la Grèce fait briller de mil feux les peintures renouvelées d'Anak.



Etrave prête à former son sillage
Toplac un plaisir à peindre résultat ... brillant
Nouveau lettrage


Tout a été refait, peinture intérieur du carré, vernis dans l'ensemble du bateau, rideaux, hotte aspirante, peinture de la coque et bien obligatoirement l'antifouling.

Et bien d'autres petites choses, petits machins et trucs ont été refait, revues, vérifiés.


Le 05 Avril 2013


La Mise à l'eau


A 08h30 le moteur du tracteur est en marche, nous débranchons l'electricite de terre et les tuyaux d'évacuations des eaux usées.

Catastrophe une collerette du passe-coque reste autour du tuyau, impossible de mettre le bateau à l'eau avec un passe-coque défectueux.

Zakarias, saute du tracteur donne des instructions à son fils Denis et me demande de dégager l'accès a ce passe-coque, en moins d'une demi-heure le passe-coque est changé et le tuyau d'évacuation raccordé, Denis est allé au village acheter un embout pour adapter le passe coque au diamètre du tuyau du bord.

Coup de l'opération, 10 euros ... incroyable pour la fourniture et la pose d'un passe-coque en laiton.

Bravo à Evoiko Sea Center pour la compétence, l'accueil et les prix pratiqués.

En route vers la voie navigable
Mise à l'eau éminente
 
Marche arrière et c'est partie ...



Photos prisent aimablement par l'Ami Philippe de Matins Bleus, merci Philippe ...
Philippe toujours souriant
Philippe à la chapelle ...
Photographe en route pour l'action


Maintenant c'est l'aventure qui commence pour nous deux


Surtout pour Bernadette, à peine le bateau à l'eau que le vent c'est brutalement levé, nous avons mis le cap sur Eretria à 75 minutes de route, la mer c'est bien formée avec des creux d'un bon mètre, nous avions de surcroît le vent dans le nez, d'ou tangage et gerbes d'eau à l'étrave impressionnant pour un baptême de la mer.

.

Le mer était pourtant belle au moment de la mise à l'eau


Bernadette porte bien son surnom de l'Amirale, elle a tenue le coup, comme un marin, pas malade et pas impressionnée, a seulement râlé parce que la Marine Grec fait les annonces de coup de vents sur le Canal 16 en Grec et en Anglais, ils pourraient faire un effort pour le Français maugréa t'elle . 

Le bateau n'a pas cessé de bouger de la journée comme une casserole sur le feu  ce qui n'a pas empêché Bernadette de bien casser la croûte à midi.

Bravo Bernadette pour ton baptême de la mer.


Eretria le, 06 Avril 2013



Eretria, petite escale d'un jour où deux histoire de se reposer des travaux sur le bateau.

Nous y avons été rejoint par Tipalou de jacques et Isabelle et Matins Bleus, la goélette de Philippe, ils sont à l'ancre de l'autre côté de la baie vers la plage,  quant à Anak il est amarré au corps-mort que Philippe d'Eretria nous a aimablement mis à disposition.

Ce matin petites courses au marché d'Eretria en compagnie de Bernadette, nous y avons manger de bonne appétit des Souvlakis (Brochettes de viande de porc), puis fait une petite visite à Jacques le Belge qui tient une boutique de souvenirs à Eretria et retour a bord.

Tipalou au mouillage
Jacques le Belge devant sa boutique
Matins Bleus au mouillage








Le 08 Avril 2013


La saison commence mal, les toilettes qui étaient en panne un jour et fonctionnaient le lendemain sans que l'on comprenne la cause, sont définitivement tombées en panne à Eretria.

Cap sur Halkoutsi, le chantier d'hivernage n'est qu'à 75 minutes de navigation d'Eretria, arrivée au port Denis nous y attendait pour nous indiquer l'emplacement réservé au chantier, manoeuvre facile, étrave à quai et pendille à l'arrière, une fois l'étrave à quai et bien amarré, j'ai enclenché la marche arrière pour bien tendre les amarres pour mieux raidir la pendille .... erreur fatale, au bout de deux à trois secondes le moteur à calé, la saisine de la pendille prise dans l'hélice ...

Bravo au skipper du Dimanche que je suis.

Maintenant en plus des toilettes à réparer, j'ai un plongeur à rémunérer pour libérer l'hélice.

Ce dernier doit venir ce matin, pas question pour moi de plonger sous le bateau dans l'eau de ce port, disons peu propre, froide, sans visibilité tant l'eau est troublé par les égouts et autres déversements de la ville.

Quant aux toilettes, la pompe a été changée en une heure de temps un Dimanche  par Denis, au passage je remercie José pour sa prévoyance la pompe de rechange faisait partie de l'inventaire du bateau.

Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.



Préparation à la plongée
La plongée
Le bout incriminé dans l'hélice


Première photo prise à 14h03, la dernière à 14h13 coût de la plongée 100 euros

Prochaine fois, à moi d'être plus vigilant.






Erétria le, 11 Avril 2013


De retour à Eretria, lors de notre dernier passage écourté à cause de la panne de la pompe à m.... des toilettes, nous n'avions pas pu saluer Philippe qui à chaque escale nous prête généreusement son mouillage.

C'est chose faite, nous avons eu le plaisir de le voir à bord d'Anak hier soir.

Aujourd'hui c'est relâche, repos, agréable déjeuner chez Philippe, avec le soleil sur sa splendide terrace qui domine la ville et la baie d'Eretria, demain nous avons la visite de Philippe pour le déjeuner à bord d'Anak, ce qui nous réjouis d'avance.

Nous appareillerons pour Keravos Aliveri dans la matinée de Samedi si le temps le permet à presque 5 heures de navigation.



Mouillage à moins de 100 mètres de la côte
Face aux terrasses des Tavernas et Hôtels.


Quelques achats en ville
Le printemps est déjà la à notre grande joie
Un moment de repos sur un banc public





Eretria le, 16 AVRIL 2013



Nous sommes toujours à Eretria, pas par plaisir mais sur la décision du Seigneur Météo qui nous évente depuis plus d'une semaine.

Le vent change deux à trois fois par jour de direction mais sa puissance ne diminue pas du 4 à 6 BF, c'est pas un vent exceptionnel me direz-vous, oui mais assez pour décourager et apeurer une débutante pour ses premières sorties en mer, le bateau est assez rouleur et par vent de travers il prend parfois des angles de gîte assez impressionnants bien que sans danger.

Tout s'apprend, il faut y aller étape par étape.

En attendant c'est le grand repos, au mouillage, levé tard et couché tôt, musique, lecture, sudoku, tricot, annexe à l'eau et balade à pieds, etc ...

Départ probable, toujours selon seigneur météo, samedi 20 Avril, le vent devrait être plus raisonnable (2 à 3 BF) pour naviguer en toute sérénité. 


A l'écoute des conseils de Philippe pour nos prochaines escales
Bernadette à l'écoute de Philippe intarissable en botanies
Vue imprenable sur la baie d'Eretria


La joie de cueillir des fleurs est lisible sur son visage
Bernadette à la cueillette de fleurs sauvages


Champs de fleurs sauvages




 
Voufalo le, 20 Avril 2013




Enfin l'ancre est levé à 13H40 après avoir fait notre marché à Eretria, le cap est mis sur Voufalo à 16 MN et environ 4 heures 30 de navigation.

Le vent est bien tombé, 3 BF, la mer s'est un peu levé en fin de parcours, quelques creux qui ont bien arrosés les vitres de la Timonerie, mais rien d'extraordinaire, Bernadette s'est bien comporté son estomac de même.

Le bateau a quand même un peu tangué face aux creux en fin de parcours.

L'entrée de Voufalo n'est pas facile à voir de loin, la cote approche, approche sans voir la moindre faille qui pourrait être l'entrée, l'angoisse augmente, puis on se pose un tas de questions bien inutiles, le GPS est-il bien programmé, fonctionne t'il, ne me suis-je pas trompé dans les coordonnées, puis l'entrée apparaît bien au dernier moment, on pousse un ouf de soulagement, il faut être pratiquement devant pour apercevoir les contours de l'entrée de la crique.

En suite c'est la procédure d'approche et le mouillage.


Voufalo, très petit port de pêche
L'entrée de la crique


 
Quelques minutes après notre arrivée au mouillage de Voufalo, un Yacht s'est présenté au mouillage, comme nous étions déjà à l'intérieur de la crique ce dernier à mouillé à l'extérieur.

 
Premier arrivé premier servi




 
Voufalo le, 21 Avril 2013




Dans la matinée nous avons entendu le bruit d'un moteur de hors-bord se reprochant d'Anak, par couriosité je suis sortie de la timonerie, effectivement le Zodiac du Yacht "Lord Byron" battant pavillon Britannique se rapprochait lentement d'Anak, son skipper, un grec, nous adressa la parole en Anglais, votre bateau parlant d'Anak est très beau, réponse, merci, le votre aussi (Il fait au moins trente mètres de long), c'est quoi comme bateau, réponse un Colvic Watson, construction Ecossaise, le whisky c'est bon puis s'en est retourné comme il était venu, accompagné de deux membres de l'équipage.

Une heure plus tard le zodiac se rapproche à nouveau d'Anak, toujours avec le propriétaire de ce splendide et hors de prix yacht à la barre du zodiac, il accoste notre annexe et nous tend un sac rempli de victuaille, modeste cadeau de la maison me dit-il, surtout vous êtes bien Français et pas Allemand ?, souvent les Grec confondent le pavillon Allemand et le pavillon Belge, l'après l'avoir assuré de notre nationalité il nous a souhaité un bon appétit et de bonnes vacances en Grèce et s'en est reparti aussi discrètement qu'il était arrivé.
   
Et bien c'est cela la Grèce des gens sympathiques, simples même s'ils ont beaucoup d'argent, toujours prêt à rendre service, ils sont spontanés et n'attendent rien en retour.

Nous nous sommes régalés de ce repas typiquement Grec, d'autant meilleur qu'inattendu pour un Dimanche.

Rien ne manquait, apéritif (1/2 bouteille de Tsipouro), pain, entrée, plat de résistance, légumes, fromage le tout dans des barquettes aluminium  probablement préparé avec délicatesse  par le cuisto du yacht "Lord Byron".

Cela nous a marqué à jamais.

Merci Monsieur le propriétaire de "Lord Byron".


 
Lord Byron au mouillage
Trente mètres de plus qu'Anak
Le repas complet




 
Marmari le, 23 Avril 2013




Petite mais belle navigation de Voufalo à Panagia-Almyropotamos, ce qui veux dire en Grec rivière salée, l'eau de la rivière qui se jette dans le port est bien salée, d'ou son nom, tout cela parce que la source de la rivière est située en dessous du niveau de la mer et par infiltration l'eau de la rivière est un peu salé.

Nous avons trouvé de la place à quai sans problème, petit tour en ville et promenade sur le frond de mer.

Départ, le lendemain pour Marmari, autre port à 19 Miles de Panagia, belle navigation de concert avec un Bateau Allemand, My way, qui lui naviguait sous génois, il nous a doublé sans problème alors que nous étions au moteur à 5 noeuds, comparons le comparable, My way est un coursier des mers et Anak un bateau de voyage confortable affichant 12 Tonnes sur la balance, contre 6 où 7 pour My Way.

Nous étions en short et T-shirt confortablement installés dans la timonerie et nos amis bien emmitouflés et exposés à tous les vents du cockpit.

My Way nous a mis que Cinq minutes dans la vue, après 19,12 MN, faut dire que j'ai un peu forcé sur la manettes des gaz pour ne pas être trop distancé, ce qui a fait du bien au moteur par le décrassage des injecteurs.

Les dix neuf miles ont été parcourus en Trois heures et cinquante deux minutes à la moyenne de 4,92 noeuds au moteur et sous génois.

Pendant une bonne heure nous avons navigué seulement sous génois à une moyenne
de 4,3 noeuds, pas mal pour la première sortie du génois de la saison.

Comme le génois se déventait trop souvent à causes des sautes de vent, nous avons remis le moteur en marche, après réflexion, j'aurais dû tangonné le génois. 

Arrivée a Marmari pas de place à quai, une barge occupe toute la place disponible à cause des travaux maritime en cours dans le port.

Nous avons dû nous mettre à couple d'un bateau Hollandais du genre Fisher 40,  bien content de cette place grâce à la complaisance du skipper Hollandais.


 

Bernadette à l'embouchure de la rivière salée
Les Sirènes d'Almyropotamos


 
L'hypocampe de Panagia

Bain de soleil ...


 
Marmari Anak à couple


 
Marmari le centre Ville
Marmari le port de pêche
Marmari l'Eglise


 
Marmari le, 28 Avril 2013


Journée comme une autre sauf, que j'ai eu le plaisir de répondre aux E-mail d'anniversaire et d'avoir ma fille sur Skype ainsi que quelques amis à l'occasion de mes 77 Hivers.

je précise, hivers, vue le délabrement du bonhomme cela ne peut pas être des printemps néanmoins les années sont quand même là, c'est un peu plus dur chaque jour, de ne pas avoir à se lever pour aller au boulot, de faire la sieste, de prendre le soleil, de déguster son Ouzo chaque soir à l'apéro, de changer presque chaque jour de paysage, bref de lézarder, de vivre pleinement son temps de retraite, vive la retraite à 50 ans, hélas ce n'est pas pour demain ni après demain.

Le plein d'eau a été refait, pas moins de 50 mètres de tuyaux, heureusement il y en a environ 65 mètres à bord, de même pour l'électricité pas moins de 70 mètres de fils électrique pour trouver un branchement parfois sauvage en se débrouillant avec les pêcheurs on arrive toujours à trouver le bon filon des branchements gratuits.


Anak enfin à quai
Marmari vue de l'autre coté de sa baie


 
A suivre ...
Marmari le 04 Mai 2013




Enfin le départ de Marmari ou nous étions à quai dans l'attente d'une météo favorable de façon à naviguer confortablement, Bernadette s'amarinant de jours en jours nous pourrions éventuellement prendre la mer mais la sécurité et le confort nous ont incité à rester à quai.

Le départ a été un peu difficile une barge a quai prenait toute la place puis une autre barge surmonté d'une grue en vue des futurs travaux de curage du port à prit place à couple de la première barge en suite le remorqueur qui manoeuvre le tout est venue lui aussi a couple de la grue ne me laissant que peu de place pour décoller du quai et passer la ou il y a un encore un peu de fond, le port étant très peu profond moins d'un mètre en general.

Un bateau Polonais de passage n'a pas pu se mettre à couple d'Anak par manque de fond, moins de 1,70 mètres à la seule place disponible que nous occupions.

Le départ a eut lieu sans souci, la petite navigation de moins de deux heures a été elle aussi très agréable, le passage entre les îles ou il faut éviter un banc de sable non indiqué sur les cartes mais assez devinable vue la couleur de l'eau.

A notre arrivée dans Ormos Vasiliko, petite crique peu profonde mais bien abrité du Meltem, ou il y a souvent des  rafales de vents catabatiques assez impressionnantes, il y avait deux autres bateaux au mouillage, un Allemand, et un semi rigide Grec, il sont partis en fin d'après midi nous laissant toute la crique et ses plages à notre disposition.

Nous avons profité de la nature sauvage et le désert de l'endroit pour la baignade et le bronzage intégral, un vrai plaisir de jouer les Robinsons sur une plage supposée déserte.
Ormos Vasiloko une arche naturelle
Premier bain de l'année ... un peu fraîche


 
Arche que nous avons visité
Apprentissage pour ramer ... y a pas d'âge


 
La baie et ses plages pour nous seul
Cliquez pour agrandir l'image
Elle n'est pas belle ma retraite


 
La mienne n'est pas mal non plus
La côte offre de belles perspectives


 
Au revoir Ormos Vasiliko

Le départ à regret d'ormos Vasiliko a eut lieu ce matin à  11 30 après y avoir passé 5 jours seul et sans Internet.

Petite navigation d'une heure vers une autre crique sur l'île Xséro très proche, cette dernière ne nous a pas enchanté, les fond n'étaient pas de bonnes tenues ce qui nous a incité à retourner à Marmari approvisionnement oblige, nous repasserons peut être par Ormos Vasiliko ne serait ce qu'une nuit.



Le 11 Mai 2013



Nous avons quitté Marmari pour Ormos Vasiliko en fin de matinée, en louvoyant entre les îles.

Mauvaise décision, la houle venant du large nous a constamment secoué durant notre court séjour dans l'Ormos Vasiliko, nous avons mal dormi le bateau, bon rouleur nous a secoué toute la nuit, nous sommes contant de partir de cet endroit ou nous y avons passé des heures pourtant inoubliables avec des vents autres que celui venant du Sud.

L'ancre a été levée à 10H30 Cap au 244 direction Porto Rafti à trois heures de navigation, parcours que nous avons fait au moteur bien que le vent nous était favorable pour naviguer sous voiles.

Hier Dimanche nous sommes aller à notre plage favorite accessible uniquement par la mer, en voulant exploré un peu plus les berges rocheuses pour prendre quelques photos, je suis tombé et je me suis réceptionné sur le poignet gauche, occasionnant au réveil une douleur assez vive pour m'interdire de hisser les voiles.

La traversé du golfe de PETALION jusqu'a Porto Rafti à été agréable.

Nous n'avons pas trouvé une place adequate à quai et avons mouiller l'ancre dans la baie face au port à deux cents mètres des berges, nous sommes d'ailleurs une bonne dizaine de bateaux de diverses nationalités au mouillage pour la nuit.

Entrée du petit port de plaisance de Porto Rafti
De belles villas sur la côte avoisinant le port
Le printemps est bien installé
Porto Rafti le 14 Mai 2013




La pluie nous a retardé pour notre promenade sur la côte opposé au port de Porto Rafti, quartier résidentiel vue les demeures existantes.

Quelques photos de la baie de Porto Rafti.
Baie de Porto Rafti
Un cygne noir dans la baie de Porto Rafti
La promenade en bord de mer


 
les embarcations sur coffre à l'année
Profusion de  bougainvilliers sur la promenade
Un bouquet pour la table du  carré


 
Le 15 Mai 2013




Départ de Porto Rafti à destination de Port Lavrion à 4 heures de navigation, évidemment le vent a de nouveau tourné, il devait souffler du Nord, il souffle du Sud justement contraire à notre direction, parcours au moteur une fois de plus.

Au bout de trois heures de navigation côtière nous avons rencontré une petite crique qui nous a bien plu, nous avons interrompu notre parcours nous le terminerons demain, nous avons mouillé l'ancre par 6 mètres sur fond de sable.

Cette crique se nome Ormos Tourkalimani, elle offre deux plages dont une avec une  Taverna hélas fermé, la saison n'a pas encore commencé, presque toutes les demeures sont fermés, ce sont des résidences d'été appartenant à de fortunés Athéniens.

Athènes n'est qu'à quelques kilomètres du lieu.


 
Ormos Tourkolimani
Village protégé par une magnifique église

De jour comme de nuit
Anak au mouillage, golfe de Tourkolimani
L'Eglise richement décorée
Petite cette église mais  grande à l'extérieure


 
Bernadette sur le parvis de l'église
 
Anak sous la protection de l'église au loin un minéralier de passage
Le même minéralier au mouillage


 
Le 17 Mai 2013



Départ d'Ormos Tourkolimani, pour Port-Lavrion, une heure de navigation, petit parcours au moteur bien agréable, avons croisé un minéralier qui atendait à l'ancre probablement pour entrer au port.

Passé les digues, le port archi complet de bateaux de locations plus les bateaux locaux, il ne reste pas beaucoup de place pour les visiteurs que nous sommes.

A la première tentative je me suis fait rejeter par un PRIVATE, à la deuxième tentative, c'est un employé d'une des sociétés de location qui m'a gentillement mais inexorablement demandé d'aller ailleurs ici c'est PRIVATE.

Il nous reste l'autre coté du port a explorer, un coup de sifflet m'interpelle, un coup d'oeil à la ronde et j'aperçois effectivement de l'autre coté du port un individu qui me fait signe de venir a quai en me désignant une place.

A 20 mètres du quai il m'invite à converser sur le canal 6 de la radio VHF, connecter au canal 6 il me donne les instructions pour mettre le bateau cul à quai, et qu'il me passera une pendille, dans un anglais parfait avec un accent américain.

Trois minutes plus tard le bateau était cul à quai, l'électricité branché et eau a discrétion. 

Vous passerez au bureau du port demain matin, me demanda t'il avec les papiers du bateau.

Samedi matin, passage au bureau du port, ce dernier est fermé, après renseignements, il ne sera ouvert que lundi matin, dilemme , je ne vais pas rester dans ce port apparamment coûteux plus que nécessaire à l'avitaillement du bateau.

Je ne vais pas non plus partir comme un voleur, après avoir fouiner à droite et à gauche j'ai trouvé un numéro de portable inscrit sur un panneau d'affichage du port.

Appel de ma part, je tombe sur mon interlocuteur de le veille qui me demande si je suis bien le Français du bateau bleu qu'il a placé à quai hier.

Et bien repasser Lundi pour payer, oui mais, moi, je souhaite partir maintenant, bon pas de problème vous me paraissez honnête vous paierez quand vous repasserez dans la région !!!!!! moment de silence de ma part pas tous les jours ce genre de situation, je peux partir sans problème, demandais-je à nouveau à mon interlocuteur, bien oui j'ai confiance en vous, vous payerez quand vous repasserez par Port-Lavrion et bons vents à Anak.

Vraiment super sympa et spontanés ces Grecs.

Une heure plus tard nous passions les digues en direction du Cap Sounion à une heure de navigation.
Il serait dommage de passer aussi près d'un lieu aussi mythique qu'historique sans faire une halte.



Cap Sounion en vue avec le temple de Poseidon
Le temple de Poseidon au télé-objectif


 
Passage sous le Cap Sounion


 
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2600 ans et encore debout


 
De jour comme de nuit Poseidon veille
Poseidon dieu de la mer et protecteurs des marins


 
Le 21 Mai 2013




Levé de l'ancre à 09 h 19 après être resté 4 jours au mouillage sous le temple de Poséidon.

Crique très fréquentée au weekend par les bateaux de locations, les bateaux locaux et les plaisanciers de passages, nous avons été jusqu'a 21 bateaux au mouillage dans cette petite crique presque les uns sur les autres, le fond n'est pas d'une très bonne tenue, il faut recommencer plusieurs fois la manoeuvre avant de  planter l'ancre, la mienne s'est engagée dans le bout d'un corps-mort qui était relier a une petite bouée transparente que j'ai pris pour une bouteille en plastique qui dérivait.

Le relevage de l'ancre s'est bien passé bien qu'elle ma relevé le bout servant à relier le corps-mort à cette bouée transparente.

Les trente et un miles nautiques ont été fait au moteur le vent qui devait être de Nord nord Est, était absent.

L'arrivée à Poros est à couper le souffle par la beauté de l'environnement, la passe est assez étroite avec peu de fond, beaucoup de trafic avec les bateaux de plaisances, les pêcheurs, les ferries-boat sans compter les innombrables taxis boats qui traversent de la passe.

La ville est construite sur un rocher abrupte, longer par un quai qui s'étend tout le long de la ville, seule une étroite rue sépare les battisses du quai ou circule le traffic routier.

Les commerces en tout genres se succèdent tous le long de la ville, rendant le coup d'oeil attractif par la diversités des étales colorés, des terrasses des cafés et tavernes plus luxueuses les unes que les autres, ainsi que  les marchands de souvenirs et de vêtements qui exposent leurs marchandises tout au long du très étroit trottoir.

Il n'est pas facile de piloter le bateau tout en admirant le pittoresque paysage tout en surveillante attentivement l'anarchique traffic portuaire.


Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.




Ville de Poros construite sur un rocher
Port Poros vue du mouillage


 
Arrivée dans la passe de Poros
Magnifique spectacle en bord de mer
Ville en bordure de quai


 
Le bateau au pied de la maison quoi de mieux ?
 
Taxis-boat a l'attente des clients
Un euro pour traverser la passe de Poros à Galata


 
Arrivé au mouillage nous avons retrouvé des amis de l'an dernier Henri et Ghislaine, amis que j'avais rencontré à Samothrace lors d'une escale prolongée par l'attente du vent favorable.

Le lendemain, les deux bateaux, Anak et Nivolet, c'est le nom du magnifique bateau d'Henri et Gislaine se sont mis cul à quai au port municipal pour éviter un coup de vent annoncé Sud Sud Est.



Nivolet bateau d'Henri et de Ghislaine


 
Mal nous en prit, le vent à soufflé d'Ouest avec des rafales à 28/30 noeuds avec une houle très courte et très formée.

Soirée et nuit plutôt inconfortable, nous avons du mettre les moteurs en route pour garder les bateaux éloignés du quai afin que la houle ne les projettent pas le cul contre la quai.

Notre moteur à tourné jusqu'à trois et demi du matin, une des amarres pourtant neuve d'Anak à cassé nette comme une vulgaire ficelle.

J'ai été obligé d'appeler à l'aide des passants pour qu'ils réceptionnent et frappent l'amarre de remplacement à quai, fort heureusement l'ancre à bien tenue elle n'a déraper que de trois mètres durant la nuit à mon grand soulagement.

Je n'avais pas assez mouillé de chaîne, vingt mètres au lieu de quarante ou cinquante mètres requis pour ces conditions.

Nuit très stressante, le bateau étant dans un coin du port, tous les détritus flottants ou entre deux eaux sont venues sous la poussée du vent et de la forte houle s'accumuler dans notre zone.

Le filtre de la pompe de refroidissement du moteur,  sous l'aspiration de cette dernière se colmatait régulièrement, le moteur chauffait et fumait anormalement m'obligeant à le stopper et a nettoyer en catastrophe le filtre plusieurs fois dans la nuit, à chaque arrêt du moteur, le bateau se rapprochait dangereusement du quai.

Sur ce type de bateau, le safran dépasse l'arrière du bateau de quelque centimètres si bien qu'en cas de choc c'est le gouvernail qui aurait été faussé nous mettant dans l'impossibilité de repartir sans avoir à mettre le bateau au sec et à procéder à une coûteuse réparation. 

J'avais toutefois disposé à l'arrière du bateau un pneu afin de le préservé du quai en cas de choc, mais la houle était si forte que le pneu n'aurait certainement pas suffit à préserver le bateau sous la poussé de ses 12 tonnes.

Certains bateaux voisins laissaient apparaître l'hélice lorsque l'étrave retombait dans le creux de la houle, spectacle impressionnant. 

Henri et Gislaine ont été eux aussi debout presque toute la nuit, moteur en marche, réglant régulièrement amarres et longueur de chaîne tout en jetant un coup d'oeil à Anak et prêt a nous donner un coup de main en cas de besoin, merci les amis.

Dans ces moments difficiles il existe en générale une solidarité entre skipper, mais en cas de coup dur c'est du chacun pour soi d'abord, en suite on aide le voisin en difficulté, quoi de plus normal ?

Après, à peine, deux heures d'un léger sommeil, réveil en sursaut par un mouvement du bateau, le vent recommençait à hurler dans les haubans, précipitation dans la timonerie, mes deux voisins avaient levé l'ancre, moteur immédiatement en marche descente scabreuse dans l'annexe pour aller détacher l'amarre frapper hier soir et sans retour par les passants bienveillants, puis levé de l'ancre assez difficile cette dernière était bien enfoui dans la vase collante du port.

En route pour un mouillage de proximité avant que le vent ne forcisse à nouveau, mouillage que nous aurions dû, d'ailleurs, jamais quitter, la météo n'est pas une science exacte preuve en est.

Une fois le mouillage trouvé et sécurisé je me suis recouché à six heures du matin, Bernadette m'a assisté très courageusement durant la nuit, a aucun moment elle n'a failli ou laissé apparaître une peur bien naturelle qui nous tient tous au ventre dans ces moments difficiles et exaltants.



La pose des 30 Mètres supplémentaires de chaîne
Sous l'oeil attentif de Bernadette et d'Henri


 
Quant à l'ancre d'Anak, c'est une CQR, ancre à mauvaise réputation pour certains skippers qui l'on surnommé  "Celle Qui Ripe".

La CQR d'Anak a été équipée d'une pointerolle en acier, soudée à sa pointe par José, la rendant plus performante, merci José.

Le mouillage d'Anak avait 50 mètres de chaîne, du même coup, nous sommes rendus Henri et moi au Shipchandler local qui nous à équipé Anak de 30 mètres de chaîne supplémentaires que le guindeau et le puits à chaîne transformé par José, ont avalé comme une lettre à la poste, merci José.
Le 29 Mai 2013


Après une semaine passé à Poros il était temps de lever l'ancre pour une autre destination.

Poros nous a marqué par son charme, son calme surtout au mouillage et l'accueil de ses habitants, bien que très touristique comme ville, les commerçants comme les habitants sont accueillants et aimables.

En particulier le Shipchandler local qui a des prix très intéressants avec un service  au top, toujours le sourire et toujours prêt à rendre service.

J'ai profité de cette escale pour acheter, trente mètres de chaîne supplémentaire, un feu de mouillage à éclat.

Ces feux à éclats sont totalement illégaux, presque tous les bateaux de plaisance en sont équipés.

Mieux vaut être illégalement vue de nuit par les autres bateaux que d'être abordé ou éperonné dans la légalité.

Départ de Poros sur le coup de midi avec passage à quai devant la boutique du Shipchandler, pour faire les pleins, eau, gasoil et argent à la banque.

Belle navigation en direction de Perdrika, petit port de pêche de l'île d'Egine, qui a la réputation d'être le plus typique port de pêche de l'île.

Perdrika - Port de pêche


 
Nous ne l'avons pas trouvé plus typique que les autres, comme il ne nous a pas enchanté nous avons continué notre navigation sur Port Egine.

 
Après le passage des digues, je constate que le port est quasiment plein, j'appelle les Coast-Guards à la VHF pour demander une place, réponse plus de place mettez vous à coté de notre vedette, une fois avoir repérer la vedette des coast-Guards,  la manoeuvre du cul à quai commence, manoeuvre que je ne maîtrise pas encore bien, Anak fait ce qu'il veut comme tous les bateaux à quille longue.

Après un certain temps pour ne pas dire un temps certain Anak à le cul à quai avec quarante mètres de chaîne.

Un anglais que je connais de Skopelos, de Trikeri, de Volos et de Halkoutsi m'attend sur le quai pour prendre les amarres d'Anak, décidément le monde est petit.

A peine à quai qu'une photographe me propose pour Dix euros une photo d'Anak prise pendant son entrée au port, belle photo je me laisse tenté, aussitôt après c'est la préposée aux emplacements du port qui me réclame 7,42  euros pour la nuit, l'eau et l'électricité c'est du supplément.

Moins d'une demie-heure après notre arrivée deux autres bateaux accostent à côté d'Anak, un Américain et un Anglais, après les avoir aidé avec leurs amarres, les Coast-Giard débarquent et donne l'ordre aux deux bateaux de déguerpir pour 07 heures du Matin, cet emplacement est réservé aux ferries-boats assurant la liaison avec l'Île d'Agistri, quand à Anak vous ne gênez pas vous pouvez rester.

L'Américain, au demeurant bien sympathique, râle car il a payé 13 euros 50 et moi 7,42, son bateau mesure plus du double d'Anak, de plus il arbore un énorme pavillon Américain quoi de plus normal.



Egine taxis express

Le belle et la bête


 
Ruelle fleurie et ombragée
Ruelles typiques et très commerçantes


 
Taverna toujours les unes sur les autres


 
Le 30 Mai 2013



Départ d'Egine, ce port et cette ville sont bruyant le soir et la nuit, Egine est un beau port et une belle mais la ville n'a pas retenu notre attention comme Poros la charmante.

Nous l'avons quitté dans la matinée sans regret, Cap sur l'Île d'Agistri, nous décidons d'aller directement au mouillage de l'autre côté de l'île.

Nous poussons jusqu'a Dhagisi Beach, plage décevante au fond d'une très petite crique pas bien large avec 10 mètres de fond, obligé de mouiller au minimum 50 mètres de chaîne, si dans la nuit le vent change Anak va éviter sur sa chaîne et je crains que le bateau en évitant ne s'approche trop près de la côte rocheuse.

Après le déjeuner nous décidons de retourner sur Dragonera Beach que nous avons vue en passant, elle ne nous avait pas bien plus, c'est aussi une plage de galet comme à la plage du Havre, le mazout en moins et le soleil en plus.

D'après le guide de navigation ces plages ne sont accessibles que par la mer et entourées d'une forêt de pins donc par consequence désertes.

Nous avons trouvé des constructions pour l'une et une Taverna avec route pour l'autre, tant pis Dragonera beach fera l'affaire pour la nuit.

C'est une grande crique ouverte aux vents du Nord, N.Ouest, Ouest et Sud Ouest, en revanche il y a une bonne tenu et nous avons de la chaîne en cas de besoin.

Annexe est mise à l'eau pour la baignade, l'eau est quand même un peu fraîche,    comme il y a quelques baigneurs sur la plage nous retournons nous faire bronzer sur le tatami d'Anak à 100 mètres du rivage.




Meghasi beach ... çà une plage ...
Dragonera Beach ... supposé inaccessible par la terre


 
Mal nous en pris de choisir Dragona beach, au couché du soleil la houle s'est levée, à un tel point que nous avons passé une nuit blanche, secoué comme dans le tambour d'une machine à laver le linge.

Obligé de me lever quatre fois dans la nuit réveillé tant par l'alarme de mouillage du GPS, que part les brusques secousses du bateau, après verification de la bonne tenue de l'ancre retour au lit avec des difficultés pour se rendormir.

Départ sur les coups de 10 heures à la recherche d'un mouillage de l'autre côté de l'île afin d'être à l'abri de cette houle, comme nous sommes au sud de cette petite  l'île peu habité nous n'avons plus de connexion Internet impossible de consulter la météo.

Nous avons trouvé une très petite crique bien profonde encastré dans la montagne, seul problème elle est étroite, bordée de petites falaises abruptes.

L'abri semble bon mais il y a beaucoup de fond, l'endroit le moins profond ou nous avons mouillé est de 12 mètres l'accroche semble douteuse bien que l'ancre semble bien plantée, la chaîne donne des signes de dérapage par les vibrations qu'elle engendre.

C'est un mouillage temporaire il va nous falloir partir pour la nuit, nous aurons fait le tour de l'île à la recherche de mouillages, les informations données par les guides sont erronées, voire même dangereuses.

Le vent se lève brusquement, nous décidons, faute d'abri de mettre le cap sur Port Skala au nord de l'île, c'est un très petit port ou une fois passé la digue, j'ai bien du mal à faire demi tour,  il y a peu d'eau 1,50 à 1,70 Mètres, Anak cale 1,50 et pas de place.

Une fois ressorti, sans encombre, Cap sur Egine à nouveau, le vent continu de forcir, nous avons la mer de trois quart arrière Anak roule bord sur bord.

Il n'y a pas beaucoup de fond a cet endroit entre port Skala et Egine 4 mètres tout au plus, l'anémomètre nous indique du 5 BF avec des creux de 2 mètres, il est grand temps de rejoindre Port-Egine.

Trois quart d'heure plus tard nous franchissons les digues d'Egine sain et sauf et bien content de retrouver ce port même s'il est bruyant, maintenant reste à trouver une place pour accoster.

Baptême du gros temps pour Bernadette qui s'en est parfaitement accommodé bien calée sur la banquette de la timonerie, portes fermées à cause des embruns, Anak à prit des angles de gîte bien impressionnants.

Une place se dessine dans l'endroit réservé aux bateaux de locations, je m'y présente au bluff et demande assistance pour prendre les amarres, pas de refus des occupants du quai qui me signalent que c'est privé mais comme il y a du vent, le responsable ou celui qui semble l'être m'autorise à accoster pour la nuit.

L'ancre est mouillé dans un endroit interdit tant pis Anak est à quai pour la nuit.

D'autres bateaux arrivent pressés par le mauvais temps, ils tournent en rond dans le port à la recherche d'une place, après une bonne heure du manège, les autorités portuaires les autorisent à prendre la place des ferries pour la nuit.

Ils devront quitter le port dès 07 heures du matin pour libérer la place des ferries.

Le lendemain c'est à dire le 1er Juin, le responsable de l'emplacement privé qui appartient à un école de voile Britannique il m'indique que je pourrai sans doute rester une nuit supplémentaire, je demande à faire de l'eau demande accordée contre 6 euros pour moins de 200 litres d'eau.

Cher payé pour de l'eau, néanmoins, je lui donne sur la suggestion de Bernadette, Vingt euros, du fait que je n'ai pas payé d'emplacement pour les deux nuits ( 7,50 Euros par nuit), nous engageons la conversation avec le responsable du coup il m'indique qu'un de ses bateaux part Lundi et rentre que vendredi, si je veux, je peux rester sur place.
JUIN 2013



Le 02 Juin 2013


Nous avons coup de vent sur coup de vent, nous sommes pour le moment bloqué à Egine.

Nous sommes accosté toujours "cul à quai" de l'autre côté du port, c'est à dire loin du bruit du boulevard maritime et des nombreuses terrasses de cafés qui bordent ce boulevard et qui sont ouverts tard dans la nuit.

Nous sommes sur un ponton avec eau et électricité, nous avons fait la connaissance de Eric, navigateur Suisse et solitaire, qui à navigué 20 ans sur le lac Leman, puis  en Australie, Nouvelle Zélande, Seychelles toujours sur ce même bateau le "Samouraï" et enfin 13 ans en Grèce.

Amoureux des mouillages sauvages, Eric les connaît comme sa poche, nous avons passé une partie de l'après midi à les noter sur nos cartes afin d'en profiter un maximum, pour ne pas se trouver dans la cohue des flottilles de locations cet été.



Le 07 Juin 2013



Départ d'Egine dans la matinée pour Palaïa Epidhavros, petit port de pêche sur le continent à 4 heures de navigation.

Le trajet a été magnifique peu de mer et peu de vent donc au moteur une fois de plus avec toutefois un peu de courant arrière ce qui nous a fait gagner un demi-noeud en vitesse, à 1450 tms le bateau filait 5 noeuds en ne consommant qu'environ 1,6 à 1,8 Litres/heure.

Une fois avoir contourner le cap, le port d'Epidhavros se dessine bien, il y a beaucoup de bateau à quai.

Epidavros est devenu une base pour les flottilles de SAILING HOLIDAYS, une très importante société spécialisée dans la location de bateaux de plaisances en Grèce.

Port d'Epidavros

Peu de place à quai, la flottille Sun Holliday occupe le port
Une deuxième rangée de bateaux se forme


 
Une place se présente, notre ami Anglais de Skopelos, Volos, etc y est déjà et nous attend pour prendre nos amarres.

Mise "Cul à quai" d'Anak sans problème, il a quand même une sérieuse tendance à reculer en crabe, ce sera une habitude à prendre en fonction du vent, du courant, pour qu'il finisse sa course à la bonne place.

A mon humble avis j'ai du pain sur la planche pour dominer le problème mais la saison ne fait que commencer.

Notre voisin de quai d'Epidhavros, "Alure" un Ovni de 31 Pieds appartenant à un couple de Hollandais, fort sympathique, Pierre et Caroline, ils nous demandent si nous étions intéressés par la visite du Théatre Antique d'Epidavros (construit il y a 2400 ans) afin de partager les frais de taxis.

Réponse positive évidemment, on ne passe pas à coté d'une telle merveille sans s'y arrêter, ce serait un sacrilège de ne pas visiter ce théâtre antique, dont l'acoustique est une pure merveille technique.

 
Les fouilles ont toujours lieu
14.000 Personnes peuvent y prendre places assises


 
Acoustique performante, au dernier rang, on entend la personne au centre claquer dans ses mains
Pour les jambes, plus de place qu'au stade de France.


 
Lorsque vous faites tomber un pièce de monnaie au centre de la scene, vous pouvez l'entendre à environ 100 mètres de distance, les paroles des artistes se propage de la même manière, au dernier rang de l'amphithéâtre on peut ainsi suivre le spectacle.

 
le 10 Juin 2013


Visite d'un autre petit chantier archéologique, ou les fouilles sont en cours, c'est un autre Théâtre qui est mis à jour distant de seulement quelques kilomètres du précédent.

Théatre du port d'Epidavros beaucoup plus modeste mais aussi bien conservé, les fouilles se font à la main presque à la petite cuillère et à la balayette.

Le chantier est entouré d'orangeraies, nous en avons subtilisé une au passage, un délice de sucre et de jus.

Nous avons aussi rencontré un mûrier sauvage, arbre de la famille des moraceae dont les fruits sont des mûres à ne pas confondre avec les mûres des nos ronciers les fruits sont succulents et très chargés en sucre, un vrai régal avec le Yaourt Grec.

 
Petit théâtre d'Epidavros-Port
Les fouilles continues malgré la recession


 
Cueillette de vraies mûres
Des artichauts sauvages poussent le long d'une orangeraies
 
Ce matin balade en ville et le long des quais, baignade à la plage puis déjeuné dans une Taverna en bordure de mer ou nous avons dégustés des brochettes de poulet, grillés au feu de bois et arrosé de jus de citrons.

Un délices c'est une autre façon de manger du poulet élevé aux grains et non pas aux  hormones de croissances.


 
Traditionnelle et riche église
Front de mer d'Epidavros


 
Le port est comble le mouillage s'impose
La baie d'Epidavros au large la presqu île de Methanon


 
Cactus en fleurs


 
Le 13 JUIN 2013



 
Passage du Canal de Corinthe




Départ d'Epidhavrous pour le Canal de Corinthe, comme habituellement le vent est contraire à notre route, nous avons dû, pour arriver dans les temps augmenter la vitesse du bateau.

Pour passer le canal, il y a une procédure à respecter, une heure avant d'arriver au canal on doit appeler sur la VHF les autorités du canal pour les prévenir de notre intention d'emprunter le canal, à un mile nautique de l'arrivée ont doit encore les prévenir de notre arrivée imminente.

Une fois à quai, il faut immédiatement, présenter les documents du bateau, régler  les droits de passages qui s'élèvent à 117 Euros pour un bateau de notre catégorie  et vite retourner au bateau pour attendre les instructions sur la VHF.

Les bateaux passent par groupes à la file indienne distant d'un demi mile nautique et à une vitesse constante de 7 noeuds.

Anak étant le premier arrivé et enregistré, il sera donc le chef de file, après environ 45 minutes d'attente nous avons reçu, par la VHF, l'ordre de nous engager.

Les 7 noeuds sont atteints vers 2500 tours minutes sur les 2600 possibles,  manette des gaz à fond, vitesse que je n'avais jamais osé atteindre de peur de faire chauffer le moteur vieux de 28 ans, j'avais tout au plus pousser le moteur quelques minutes vers les 2000, 2200 tours minutes.

Vingt six minutes plus tard nous arrivons de l'autre bout du canal fermé par un pont submersible.

Le canal n'est pas très large 21 mètres, pas très facile de tenir le bateau en ligne lorsque ce dernier est équipé d'une barre à roue qui demande un temps de réponse, avec la vitesse du bateau on a l'impression que le bateau avance "en quête de chien" avec la détermination d'accrocher les bords rocheux du canal.

Il faut bien anticiper les mouvements du bateau afin de donner la bonne impulsion à la barre pour maintenir le bateau au milieu du canal.

Pas le temps de prendre des photos, Bernadette s'en ai chargé, le bateau va bien trop vite, à 7 noeuds les quelques mètres qui nous sépare des parois sont très vite franchis, l'attention du barreur doit être constante durant le trajet.

Au bout du canal il y a le pont submersible, ce dernier étant fermé, ne sachant que faire j'ai appeler le control à la VHF, ... que dois faire le pont est fermé, réponse attendez qu'il s'enfonce et passer dés que les feux passent au vert.

Bien beau tout cela,  mais il faut d'abord repérer les feux rouges, effectivement il y a bien deux malheureux feux rouges à peine visibles avec le soleil.

Puis, par VHF je reçois l'ordre de passer ... oui mais les feux sont toujours au rouge ... engagez vous ils passeront au vert plus tard.

Effectivement le pont s'enfonce doucement dans la mer, le bateau s'en approche les feux passent au vert, nous passons sans encombre cette dernière étape.

Anak passe les digues, nous mettons le cap sur Kiatou, petit port de commerce tombé en désuétude, de longs quais vides, à l'intérieur du port un autre port de plaisance, je m'y engage, il est archi plein, un capharnaüm de corps morts, que chacun a dispose à sa guise sans s'occuper du voisin et encore moins des visiteurs.

J'ai quelques difficultés à faire demi-tour tellement il traîne des bouts un peu partout dans le bassin.

Un bout dans l'hélice c'est vite arrivé ... une fois suffi, le demi-tour achevé je décide d'accoster au port de commerce, au quai le plus accessible et le moins exposé aux vents dominants.

Nous avons un quai de 150 mètres rien que pour nous, à peine accosté qu'un Coast Guard nous inviter à aller payer les droits de port 14,20 euros pour deux jours, il me faut bien deux bonnes nuits pour récupérer de ma journée de navigation et des vingt six intenses minutes aussi fatigantes que les dix heures de navigation.

Le passage du canal est quand même impressionnant, ces parois abruptes, hautes de trente cinq mètres, taillées dans la pierre ne sont pas très engageantes, peu de végétation, sans parler des courants d'air qui circulent en rafales.

Journée fatigante mais très enrichissante d'experiences, j'ai constaté que le moteur fonctionnait parfaitement au maximum de sa puissance, après le passage du canal, j'ai continué à la même cadence, en avant toute (2600 trms) juste pour voir, le bateau a fait des pointes à 7,5 noeuds, le moteur n'a pas chauffé, pas de bruits ni de vibrations suspectes.

C'est très sécurisant de savoir que l'on peux compter sur son moteur même vieux de bientôt 28 ans, il tourne comme une horloge, le niveau d'huile a baissé de manière négligeable.

Bravo à Thornycroft Leyland et merci, une fois de plus, à José pour avoir si bien refait et pris soin de ce moteur.

 
A l'approche du canal
De rares bateaux de commerces le traverse.


 
Dans l'attente du passage
Ordre donné par Vhf "Anak go on full speed


 
Enjambé par quelques ponts
et passerelles



Un peu d'histoire et quelques chiffres


Le canal de Corinthe fut construit de 1880 à 1893, a l'initiative d'une banque Française, qui fut repris par une banque Grec suite à la faillite des Français.

Néron empereur romain avait a son époque tenté de faire creuser un canal par 6000 prisonniers juifs. Son successeur abandonna le projet le jugeant trop onéreux.

Les habitants du moment faisaient transiter les bateaux en les hissant sur des chariots qui roulaient dans des ornières taillées dans la pierre et qui servaient à guider les chariots.

Le canal mesure 6343 mètres de longueur, 21 mètres de largeur, 8 mètres de tirant d'eau et la tranchée ainsi creusée mesure au plus haut 52 mètres avec une hauteur moyenne de 40 mètres sur toute sa longueur.

Le canal fut inauguré en 1894 avec le passage du premier bateau, un navire Français dont le nom était "Notre dame du salut".

 
Parois abruptes (40 mètres) sans végétation


 
Plutôt hostile ... les parois
 
Quelques rares curieux regardent les bateaux passer


 
6 Kilomètres en ligne droite
Le pont submersible

Le submersible submergé, accès à la pleine mer



Le 15 Juin 2013



Port Kiatou et Limani Antikyra


 
Kiatou, ville assez agréable et très commerçantes bien que de nombreux pas-de-porte sont à louer, anciens commerces touchés par la severe recession.

De nombreux Gitans Grecs font la manche, c'est pénible à voir et c'est aussi la première ville ou nous en voyons autant.

Deux plaisanciers Grecs viennent voir Anak, ils parlent Anglais et un peu de Français, la confiance s'installe rapidement, ils me font voir ou est le seul poste  d'eau potable du port avec la gratuité de l'eau en plus, Anak en est accosté à 20 mètres.

Nos emplettes faites et le niveau d'eau complété, nous appareillons pour ANTIKYRA, de l'autre côté du golfe à 5 heures de navigation au moteur, comme dab, Eole est encore fâché avec nous.

Navigation très tranquille, approche sans problème accostage "cul à quai" difficile,  seulement 5 places pour les visiteurs, port très petit et très profond, 12 mètres de fond à 10 mètres du quai obligent à sortir plus de 50 mètres de chaîne.


Kiatou port de commerce ... à l'abondon
 
Que des quais vides


 
Dont un de 150 mètres rien que pour Anak


 
L'approche d'Antikyra
La côte est très belle


 
Très petit port bien sympathique
Cliquez pour agrandir l'image
Ville animée, beaucoup de Tavernas


 
Balise d'entrée de port pas commune



le 23 Juin 2013



Départ de d'Antikyra pour Itéa à quelques heures de navigation, nous avons subi des vents assez violents qui dévalent les pentes des montagnes bordant le littoral, au point que le bateau se couche de manière surprenante voire même inquiétante bien que la mer soit calme et le bateau au moteur.

Nous avons rencontré des dauphins qui sont venus jouer quelques minutes devant l'étrave du bateau, tellement furtivement que nous n'avons pas eu le temps de sortir l'appareil photo.

Eole comme d'habitude absent, phénomène pas rare en Méditerranée trop ou pas assez de vent.

 
Bonjour ITEA


 
Itea petit ville bien tranquille , très commerçante, très touristique, ville et port le plus proche du site archéologique de DELPHE, (300.000 visiteurs par an) seulement à cinquante minutes en bus, air conditionné, un bus toutes les heures, pour 3,80 euros aller et retour.

La visite du site est un peu fatigante, il faut beaucoup monter la pente très raide de la colline pour ne pas dire de la montagne.

Un splendide musée aussi air conditionné récompense les visiteurs de ses trésors archéologiques.
Nous ne sommes qu'à l'entrée le site est encore plus haut

Sur le Mont Parnasse
Robert Lamoureux aurait dit "Ils entretiennent mais ne reconstruisent pas ...


 
De beaux restes après quelques millenaires
Trésor des Athéniens
Bernadette émerveillée par le site de Delphi


 
Curieuse façon de construire un mur mais il à tenu et tiendra encore

Le temple d'Apollon
Toujours le temple d'Apollon


 
Le sphinx des Naxiens
Quelques bijoux or
Probablement un notable local


 
L'Aurige, jeune vainqueur au jeux Pythiques V siécles av JC

Un aurige est un conducteur de char de course

Aurige signife "celui qui tient les renes"


 
Itea nous sommes arrivés pendant la grande régate nationale annuelle des Optimist, régate qui rassemble environ 150 bateaux venue de toute la Grèce pour la finale des meilleurs skippers Grecques, skippers âgés de 7 à 12 ans.

C'est incroyable de voir ces petits bouts de choux manoeuvrer leur Optimiste avec autant de dextérité, de courage, tous avec hargne de gagner.

Au troisième jour de régate les petits marins sont partis le matin à 09H30 pour ne revenir qu'a 17H30 tout ce temps passé en divers manches pour la finale.

Ils naviguaient à environ 3 miles de la côte sur leurs frêles embarcations par force 5 BF, au retour, après tant d'heures passé en mer ils ont tous trouvé le courage et la force de nettoyer le bateau et les voiles au jet d'eau, belle leçon de courage, pas étonnant que les Grec soient de si bons marins.


Myriades de voiles à l'horizon
Sortie du port en ordre

Idem pour le retour


 
Quatre choses à la fois, le gouvernail, l'écoute et l'écope et le cap


 
7 ans tout au plus et 8 heures de mer ... Chapeau au petit bonhomme


 
Après quatre jours d'escale à Itea, nous avons repris la navigation, une petite navigation de 45 minutes pour un mouillage très proche "Galaxidi", comme ce port était un peu encombré, nous avons préféré rester au mouillage à quelques  distances du port.

Avec l'annexe nous allons d'une plage à l'autre à la recherche de la tranquillité, au besoin en choisir une accessible que par la mer, seul inconvenient les oursins, il y en a un peu partout quand les plages sont caillouteuses, j'ai bien dit caillouteuse et non pas faites de petits galets bien ronds, il nous a fallu acheter des chaussures de bain anti-oursins.

Une tortue de mer vient se balader à quelques mètres du bateau cela fait maintenant deux après midi que nous l'observons sans pouvoir prendre des photos,  elle ne sort sa petite tête de l'eau que quelques courts instants pour respirer et replonge.

Je pense que nous allons rester plusieurs jours au mouillage, la météo annonce du 7 BF pour plusieurs jours, pas question de prendre la mer, nous sommes bien à l'abri dans cette petite baie, nous avons des provision pour plusieurs jours.

Prudence, prudence, la prudence est mère de sûreté, surtout en mer.


Bonjour Galaxidi
Comme partout en Grèce des églises somptueuses


 
Etrange ballet de lévitation
Pas facile de se tenir droit sur l'engin propulseur
Puissante turbine pour élever un homme hors de l'eau


 
Etrange Ballet en vidéo


Le 26 Juin 2013



De Galaxidi à Trizonia



Après avoir attendu au mouillage 4 jours une amélioration météo, le fenêtre météo s'est présentée, courte certes mais cela a valu la coup de la tenter, nous avons fait les 20 nautiques entre deux coups de vent, bien que nous avons navigué vent debout comme d'habitude par 5 BF tout le temps de parcours.

A la vitesse adequate le bateau passe d'une vague à l'autre sans trop monter à la vague, en tous cas Bernadette, qui est attentive aux mouvements du bateaux, n'a pas trouvée que le bateau bougeait particulièrement.

A peine quai à Trizonia que le vent a de nouveau forcit pour atteindre 6/7 BF en rafales, collant littéralement le bateau au quai, le vent hurlait dans les haubans de la bonne cinquantaine de bateaux qui font escales ou qui hivernent dans le port.

Port gratuit, sans eau, sans électricité, sans policier, sans voiture, juste un mini-market (mais vraiment mini) tenu par un des "Tavernistes", le pain, entr'autres marchandises arrive chaque matin par le bateau-taxis qui fait dix fois par jour la navette entre Trizonia et Glifada.

Cette petite île à quatre minutes en bateau-taxis du continent est bien charmante, la petite place du village est bordée par les tavernas ou il est bien agréable de déguster en bordure de mer des sardines grillées ou les Gavros (ce sont des anchois vidés et frit).


 
Trizonia place du village
Dégustation de sardines grillées


 
Le centre ville
Sagement à quai Anak attend


 
Le 28 Juin 2013



De Trizonia à Messolonghi


 

Même condition pour la fenêtre météo dont j'ai profité pour parcourir les 40 Miles nautiques en seulement 7 heures, temps splendide, mer calme (entre deux coups de vent), départ au petit matin à 06H00.

Passage du pont suspendu de Patra dans d'excellente conditions de vent de mer et de visibilité.

Le bateau a comme d'habitude répondu à mes attentes pendant le parcours au moteur à 2000 trms avec une vitesse de 6,3 noeuds et parfois de seulement 4 noeuds, les courants sont un peu particuliers dans les parages du pont.

Un peu d'histoire ...
Le pont de Patras.

Ce pont suspendu a pendant quatre mois été le plus long pont suspendu du monde 2.252 Mètres, il a été détrôné par le viaduc de Millau 2.460 Mètres.

Il a été construit par une la Société GYFERA crée à cet effet (53 % appartenant  au groupe Français VINCI et 47 % par six autres sociétés Grecques).

Ce pont relie le Peloponnèse à la Grece continentale, il faut aujourd'hui pour passer d'une rive à l'autre quelques minutes contre 45 minutes en ferry-boat, qui non d'ailleurs pas cessés leurs activités. 

A l'approche du pont
Traffic maritime important


 
La vigilance s'impose les ferries ne ralentissent pas
Pilier, élégant, impossant
Imposant, élégant


 
Pile faite pour résister à une collision

avec un pétrolier de 180.000 Tonnes lancé à 30 Kms/heure
Telle une aile
Le vieux fortin veille sur le pont


 
Port de Mesolonghi



Chenal parfaitement balisé qu'il faut impérativement respecter, si non c'est l'échouage garantie dans la vase des marais entourant ce port.

Au fur et à mesure que l'on avance, l'eau de mer devient de plus en plus verdâtre, des herbes flottent à sa surface, la mer devient sale pour ne pas dire très sale, comme il n'y a pratiquement pas de marée l'eau de ce bassin naturel n'est pas renouvelée, les visiteurs des plages environnantes laissent leurs detritus à chaque visite.

Le port n'est pas un modèle de propreté, un seul point d'eau pour tous.

Nous avons eut pour la première fois en Grèce une altercation avec des gitans locaux, deux garçons et une fille âgés d'environ 17 ans qui voulaient des cigarettes puis du parfum et en fin monter à bord pour regarder l'écran de notre ordinateur.

Après refus de ma part, j'ai dû fermé la porte du bateau pour qu'ils ne nous envahissent pas.

Ce qui ne leur a pas plus, un des jeunes est monté à bord et a essayé de pénétrer dans la bateau par l'écoutille en enlevant la grille anti-chats.

J'ai du me précipiter dans le cabinet de toilette pour lui interdire l'accès, puis ils se sont sauvés un peu plus loin sur un banc pour observer notre réaction.

Je me suis précipité à leurs rencontre pour les informés que s'ils cherchaient des ennuis ils allaient en avoir avec nous et qu'ils ne nous impressionnaient pas le moins de monde.

En réalité je n'était pas très fier, mais avec ce type de personnage, il faut montrer sa détermination et éventuellement sa force pour ne pas avoir à s'en servir.

Inutile de dire que nous avons boucler la bateau à double tours pour la nuit et très mal dormi, réveillé à chaque petit bruit.

Nous avons appareillé dans la matinée bien content de partir de ce port plutôt mal odorant et mal fréquenté, bien que très populaire le soir.

Seul consolation, nous avons assisté aux ballets aquatiques des tortues qui viennent frayer dans ce bassin, c'est la saison des amours pour les tortues qui iront pondre leurs oeufs sur les plages de sable de l'île de Kefallonia qui nous visiterons sur le chemin du retour.

 
Tortues le long du bateau
Le mâle poursuivant la femelle de ses avances


 
Elles sortent la tête de l'eau un très court instant

Les marais entourent la ville


 
MOIS DE JUILLET 2013




Le 01 Juillet 2013



De Mesolonghi nous avons été mouiller dans une petite baie à 25 Mn pour de mettre à  à l'abri du vent qui soufflait encore bien fort 6 BF, nous avons perdu plus d'une heure à Mesolonghi pour dépanner un compatriote qui ne parle ni l'Anglais ni le Grec  avec les autorités portuaires qui l'ont ennuyé point de vue paperasse.

Cette BA a eut comme conséquence un retard au départ, nous avons été un peu  bousculé pour ne pas dire secoué dans la bateau par un vent arrière et une mer bien formée, m'obligeant à réduire la vitesse de bateau à 2 noeuds sur les derniers miles pour ne pas rouler bord sur bord, Anak, dans ces conditions de temps prend des angles de gîte très impressionnants, inconfortable et dangereux (risque de chute pour les occupants).

 

  
Le 02 Juillet 2013



Petite navigation jusqu'a un autre mouillage sans importance pour passer une nuit tranquille avec un parcourt louvoyé entre les fermes marines qui foisonnent dans cette region de la Grèce.

Nous avons aperçu de nombreux Dauphins qui viennent et qui tentent de percer les fillets de ces fermes marines pour dévorer les millions de poissons en court d'élevage.

 
Le 03 Juillet 2013



Belle navigation de 23 miles nautiques en direction de l'île Meganisi, dont les côtes Ouest sont truffés de grottes assez profondes, dont une célèbre, la grotte de "Papanikoli" c'est le nom du sous-marin Grec qui s'y cachait après avoir fait des degas dans la flotte Allemande pendant la seconde guerre mondiale.



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Côte riche en coloris
Bateau à l'ancre le temps d'un repas
Belles grottes bien dessinées par la nature


 
Elles sont très visités
La plus célèbre, Papanikoli du nom du sous-marin Grec qui s'y illustra
 
Une autre grande grotte


 
Trafic intense aux alentours des grottes



Porto Spilia


Très petit port à peine mentionné sur les cartes, en tous cas sous le nom de Ormos Spilia Marinou Zampati.

Accueil exceptionnel dans ce très petit port pratiquement privé, un zodiac vient à votre rencontre pour vous indiquer la place, sur les pontons, un servant vous passe la pendille, prend vos amarres et s'assure que le bateau est bien amarré quitte à monter à bord pour vous aider.

Gratuité de l'eau, de l'électricité, des frais portuaire, douches, WC, seul condition, mais pas obligatoire diner à la seule et unique Tavernas tenue par la famille du patron au demeurant fort sympathique et très commerçant, ils sait dire dans presque toutes les langues les mots accueillants et gentils envers ses clients. 

Nourriture excellente avec un grand choix, vous choisissez vos plats au regard de la vitrine de la table chaude, viandes, poissons, plats cuisinés, bon service à table, bonne ambiance familiale, prix des repas élevés par rapport aux Tavernas habituelles, quasiment le double, mais rien à redire de notre part, il faut bien payer, le personnel et les infrastructures de ce port qui peut accueillir une trentaine de bateaux dans un mouchoir de poche.

Pour l'addition le patron vient s'asseoir à votre table, échange quelques mots de  politesses et demande ce que vous avez mangé et bu puis fait l'addition en un temps record, il nous a offert l'Ouzo geste inattendu et très commerçant.

Bravo au patron qui a tout compris, il ne se comporte pas comme un tiroir caisse, il sait agréablement donner pour recevoir. 


La Tavernas vue du bateau
Accès rudimentaire mais fonctionnel
Nous y sommes tous à la Tavernas-Spilia


 
Bonjour le régime

Un traine-couillons pas comme les autres

Equipage en habillé en pirate
Même les passagers du traine-couillons viennent à la Tavernas


 
Nous avons fait la connaissance du capitaine de ce navire et de son épouse, le capitaine parle bien Français et pour cause cela fait 22 ans qu'il est marié à une Française bien sympathique.

C'est un couple charmant, ils ont osé investir dans ce bateau il y a Vingt deux ans, c'est aussi l'âge de leur fille (très jolie comme sa mère), ils travaillent en famille  comme beaucoup de familles Grecques.

Le soir de retour au port il sont tous les trois sur le quai pour faire visiter le bateau et vendre des billets jusqu'a minuit, le lendemain à 09H40 le bateau est fin prêt à partir pour une nouvelle croisière journalière, propre comme un sous neuf et ce 7 jours sur 7 durant les 6 mois de la saison touristique, c'est un travail harassant, ils se donne beaucoup de mal pour la satisfaction du client ... le bouche à oreille est très important dans ce milieu de la croisière journalière, la concurrence est féroce, ils sont les seuls à avoir investi dans un tel bateau qui a comme non l'Odyssée.

Si vous passez à NIDRI n'hésitez pas, payez vous cette croisière sur ce bateau exceptionnel pour 40 euros par personne repas compris (Barbecue sur une plage  déserte accessible que par la mer) vous ne le regretterez pas et vous ferez travailler une famille Franco-Grecque bien méritante et fort sympathique qui se mettra en quatre pour vous être agréable.

  
l'Odyssée en escale à Porto Spilia.


 
Le 05 Juillet 2013



Départ à regret de Porto Spilia pour une courte navigation jusqu'à la crique suivante à 30 minutes en bateau, crique bondée de bateau au mouillage avec une amarre à terre, impossible de mouiller au centre beaucoup trop profond, départ à nouveau pour la crique suivante, ils y en a trois qui se succèdent avec la même entrée, presque toutes bondées sauf une, l'Ormos Kakanou, après avoir tournée un peu dans tous les sens dans cette dernière, j'ai réussi à trouver le haut fond me permettant d'y déposer l'ancre avec précision.

Il y a quand même 9,50 mètres d'eau sous la quille, le banc ne fait pas plus de 20 mètres de long sur autant de large d'après mes estimations faites au sondeur.

A la première tentative l'ancre accroche parfaitement nous y resterons trois jours  très tranquillement, bien des bateaux ont fait quelques tentatives puis sont repartis mouiller ailleurs.

Au calme absolu pas un bruit, pas de houle pas de vent ou presque pas, vers 17 heures le vent se lève à 3 BF et retombe à 1 BF vers 21 ou 22 heures.

Nous avons mis l'annexe à l'eau et avons trouvé dans une petite baie voisine une Taverna bien sympathique pas fréquenté par les plaisanciers, d'une propreté exemplaire.


Le 08 Juillet 2013



Départ a nouveau pour Port Vathi rien que pour faire l'avitaillement, nous étions passé à port Vathi sans pouvoir nous y arrêter, port bondé par les bateaux de locations qui naviguent en flottille.

Arrivée à 11h00  espérant trouver une place au port, rien, que nenni, à la VHF appel des autorités portuaires pour leur demander l'autorisation de mouiller une heure dans l'avant-port.

Autorisation refusée, j'aperçois un bateau en bout de quai, au  culot j'accoste à couple en lui passant mes amarres tout en lui disant que j'en avais seulement pour une heure le temps d'aller faire les courses du bord, sauvé il n'a pas osé dire non.

Une heure plus tard nous étions à bord d'Anak, le moteur du bateau de notre bienfaiteur tournait, il nous attendait pour partir.

De retour dans une petite crique, à l'Est de l'île, Ormos Elia, nous ni serons pas seul longtemps, comme nous étions les premiers arrivés nous avons pris la meilleure place.

Nous y sommes resté deux jours, baignade,  bains de soleil et le calme absolu en prime.

Nous avons rencontrer sur la plage un couple de Français fort sympathique Jacques et Jocelyne, qui avaient louer un voiture pour repairer les coins tranquilles en vue de revenir avec leur bateau et leurs petits enfants.

Le lendemain Jacques et Jocelyne sont venues mouiller l'ancre de leur magnifique bateau dans cette crique tranquille, nous avons fait plus amples connaissance à bord d'Anak devant un Ouzo.

Puis le 11 Juillet, chacun sa route chacun son destin, Jacques et Jocelyne ont mis le cap sur Ithaque et nous sur Lefka avec un arrêt dans la "baie tranquille" de Nidri.

Baie Tranquille oui mais ...  que de non, tranquille parce que bien abritée des vents sur 360°, mais baie connue de tous et fréquentée par tous, nous avons eu du mal a trouver une place entre les bateaux pour y mouiller l'ancre d'Anak.

J'ai dû me fâcher avec le patron d'un bateau Italien qui n'a pas trouvé mieux que de mouiller son ancre à moins de 5 mètres d'Anak à 21 heures alors qu'il fait presque nuit noire sans se poser la moindre question sur la sécurité des bateaux et des occupants.

Il a enfin compris qu'il dérangeait et s'en est allé mouiller son ancre ailleurs.

Quelques photos de Nidri ...


Nidri la baie tranquille ...
Nidri Anak étrave à quai ... pour faire de l'eau


 
Nidri la baie de Vlycko ... que de bateaux au mouillage

Nidri ville ... très touristique beaucoup de locations apparts, hotels etc...


 
Quelques photos de Lefka

Un bateau Grec pas comme les autres réplique d'un Galion
Replique ... jusqu'à la pomme de mât


 
Le petit plaisir de Bernadette ... une pâtisserie
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Voyons ... je commence par lequel ?
Petit moment de detente à une des Tavernas du port


 
Port particulièrement fréquenté ...

La tranquillité assuré ... au mouillage.
Par ici la sortie du canal vers le Golfe d'Amvrakikos


 
Le pont tournant s'ouvre à la navigation aux heures pleines

Banc de sable qui progresse de 14 mètres par an
Passage restant de plus en plus étroit moins de Trente mètres


 
Le 16 Juillet 2013



Arrivé à PREVEZA après seulement 10 miles nautiques de navigation, content d'arriver nous avons subit une houle par le travers assez prononcée et surtout très inconfortable, la bateau a roulé bord sur bord dès les premiers creux.

Après avoir emprunté le chenal d'accès nous contournons la marina et le port sans nous arrêter,  nous préférons de loin le mouillage.

Il reste quelques places, l'ancre accroche du premier coup dans la vase, avec une  très bonne tenue, une trop bonne tenue, j'ai eu beaucoup de difficultés à remonter l'ancre véritablement aspirée par cette vase compacte, lourde comme du béton, le guindeau peine à remonter l'ancre et moi à la débarrasser ce cette vase  puante, elle pénètre dans les pores de la peau comme une pommade.

La ville est loin, nous préférons nous y rendre avec l'annexe, pour accoster  Bernadette doit saisir les amarres d'un bateau déjà accosté pour nous approcher du quai, elle lance a tout hazard "Il va gueuler le  propriétaire du bateau".

Et bien non, c'est un sympathique Français qui nous accueille très cordialement et nous aide a sortir de l'annexe, le quai est un peu haut pour Bernadette.

Nous faisons rapidement plus amples connaissances, il se nome Bernard et sa charment épouse Evelyne, nous prenons un verre à la taverna qui borde le quai et décidons de diner ensemble plus tard dans la soirée.

Nous continuons notre avitaillement et remplissons au fur et à mesure l'annexe des emplettes.

Puis nous allons diner dans une taverna de la ville elle sont les unes sur les autres, choix pas facile, elle sont toutes sympathiques, bon accueil comme savent le faire les Grecques, bon service, bonne nourriture, le patron nous offre l'ouzo et les mézzés (ce sont petits plats que l'on mange en consommant de l'Ouzo, une sorte d'amuse gueule).

Retour au bateau de Bernard et Evelyne, la nuit est tombée, il fait noir et oui, nous devons parcourir 1 Mile marin et demi deux pour rejoindre notre bateau en contournant le port et le gros blocs de béton qui servent à protéger la digue des assauts de la mer.

Une fois éloigné des lumières aveuglantes de la ville, nos yeux se font à l'obscurité presque totale, l'annexe propulsée par son Mercury de trois chevaux nous amène sur le lieu de mouillage ... reste à trouver Anak dans le noir.

Bernadette pas trop rassurée ne dit rien de rien, ce qui m'arrange, je sais me tromper tout seul.

Avant de partir, j'avais hissé et bien étarqué la voile d'artimon pour que le bateau reste dans le lit du vent, cela évite au bateau de virer de droite à gauche en tirant sur sa chaîne, hélas cette dernière masque notre feu de mouillage clignotant visible  à 2 miles nautiques.

Heureux que mon sens de l'orientation ne m'ait pas trompé, nous sommes arrivés  pile sur Anak sans avoir à le chercher dans le noir à minuit passé.

Le lendemain matin nous avons été accoster Anak à couple de l'espace 1100 de Bernard et Evelyne pour faire de l'eau puis nous avons mis le cap sur l'Îlot de VOUVALOS.

 
Mercredi jour de fermeture des commerces
Faut aussi se dire qu'il n'est que 16h00, ouverture vers 18 H
Centre ville quasi désert


 
Quais fleuris mais aussi déserts
Espace 1100 de Bernard et Evelyne
Super soirée avec Bernard et Evelyne


 
Cap sur l'île de Vouvalos pour y voir des pélicans et des dauphins qui n'étaient pas au rendez vous, mouillage temporaire pour le déjeuner à la Grec à 16H00, déjeuner que nous n'avons  fini sur le pouce, le vent s'est soudainement levé pour monter rapidement à 4 bf.

Levé de l'ancre et cap sur Vonitsa pour se mettre à l'abri pour la nuit derrière l'îlot de Koukouvitsa à l'extrémité Est du port de Vonitsa.

Nuit Tranquille bien que nous n'étions pas seul au mouillage, le coup de vent est égal pour tous.

Dans la matinée nous avons levé l'ancre pour aller voir le port, histoire de ne pas passer à côté sans y entrer, port très agréable, bien protégé, une place cul à quai est disponible.

L'envie subite me prend, pare-battage en place, ancre prête, Bernadette prête  aux amarres à l'arrière, j'entame la manoeuvre, marche arrière, ancre mouillée, marche arrière impeccable, mes deux futurs voisins saisissent les amarres, en moins de trois minutes bateau est amarré cul à quai, je n'en reviens pas de ma manoeuvre.

Heureux et content d'avoir réussi comme un pro ce que je redoute le plus, mettre le bateau cul à quai.

Le petit port est très agréable ... de jour, le soir un peu moins, les tavernas font entendre leurs musiques jusqu'a deux ou trois heures du matin.

Les Grecs doivent être un peuple très tolérant, tous les voisins du quartier  entendent eux aussi la musique et doivent se lever le lendemain pour aller travailler.

Chapeau à la tolérance Grecque, en France il y longtemps que des plaintes auraient été déposées, des contraventions dressées, voire des fermetures d'établissements prononcées.

 
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Vonitsa protegé par la forteresse Vénitienne
La plage, la ville et la forteresse.
Anak à quai repos bien mérité


 
Repos sur l'eau aussi bien mérité
Nous avons eu la visite d'une tortue
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Elle déguste les moules sur les pendilles


 
Le 23 Juillet 2013



Départ de Vonitsa toujours à regret, nous étions bien dans ce petit port sympathique, à quelques minutes de tous commerces, avec eau à volonté.

Il faut bien poursuivre la route vers de nouvelles expériences, de nouveaux paysages et environnements.

Avons fait le chemin jusqu'a l'île de Andipaxos à la recherche d'un mouillage en sécurité, nous n'en avons pas trouvé à notre goût ni à notre sécurité.

Nous avons poursuivi la route jusqu'a l'île de Paxos, les premiers mouillages sont bondés de bateaux nous poursuivons jusqu'au premier port "Gaïos", nous n'avons pas trouvé de place en ce port, rien ne me disait de mouiller par plus de 12 mètres de fond, néanmoins "faute de merles il faut se contenter de grives";

Nous avons mouillé par 12 mètres avec 60 mètres de chaîne et accroché l'ancre à la sixième tentatives, le fond étant rocailleux et herbeux, la CQR n'accroche pas très bien dans ce genre de fond.

De plus pendant que j'exécutais la manoeuvre de mouillage, par deux fois des bateaux Italiens sont venues mouiller à l'endroit que j'avais choisi sans autre forme de procès.

Attitude un peu cavalière, l'un d'entre eux à eut le culot de me dire que j'étais un peu trop prés de son bateau ma réponse fut brève mais cinglante, et comme l'ancre n'accrochait toujours pas j'ai changé d'emplacement avec enfin une bonne accroche.

 
Gaïos et ses ruelles hyper commerçante
Gaïos le port en longueur entre deux îles


 
Un moment de repos bien mérité
Et fort apprécié


 
Nous avons visité les grottes de l'île de Paxos très reputées, avec un petit bateaux ne prenant que 40 passengers et qui fait le tour de l'île, la visite des grottes, des ports et plages en deux heures et trente minutes pour seulement 22 euros par personne.

Nous n'avons pas regretté cette sortie, la vedette file à 25/30 noeuds le skipper très expérimenté, il connaît les fonds marins comme le fond de sa poche et les grottes de même.

Il nous a fait vivre des moments très intenses en rasant les cailloux et la côte rocheuse à pleine vitesse, en pénétrant à l'intérieur des grottes si profondement que la nuit y régnait, arrêtant l'étrave de son bateau à quelques centimètres des parois, toujours dans le noir, les flashs des appareils photos rendaient la scene encore plus impressionnante.

Il a exécuté des demi-tours exemplaires avec seulement quelques dizaines centimètres comme marge de manoeuvre, un vrai festival de pilotage, jamais je ne me suis senti en danger avec ce skipper Grec, même lorsqu'il contournait à pleine vitesse la côte rocheuse en la rasant à moins d'un mètre.

L'arrière de la vedette lancée à 30 noeuds produit une gerbe d'écume spectaculaire.

Puis ce fut le quart d'heure d'arrêt pour la baignade à l'intérieure de la Grotte Bleue, lorsque vous êtes dans l'eau et que vous regardez votre corps il vous apparaît bleu azur.

Il est le seul à pénétrer si profondément dans les grottes lorsque nous en ressortions, les passagers des autres bateaux applaudissaient sa performance.

Ces grottes sont très visitées il y a toujours quatre ou cinq bateaux surchargés de passagers à l'entrée sans compter les bateaux de plaisances de toutes tailles.

A chaque fois, le pilote nous a emmené à l'extreme limite des grottes, de plus cette vedette possède un fond en verre qui permet de visionner les fonds marins.

Je peux vous affirmer que de passer à 30 noeuds à seulement cinquante centimètres des fonds rocheux vous laisse une vision inoubliable de la maîtrise du skipper.

Nous avons passé une mémorable matinée en visitant des grottes de Paxos avec ce skipper unique, je vous le recommande, il est sympa, très abordable, très simple et parle bien l'Anglais, il n'est pas avare de manoeuvres ni de détour par telle où telle plage rien que pour vous la montrer de plus près, il n'est pas non plus avare  de commentaires.

 
Magnifique sillage
A 25 noeuds, la vague d'étrave est impressionnante


 
Les grottes se succèdent sur la côte Ouest
A raser les parois



Ce n'est pas un naufrage mais l'heure de la baignade
Bleu turquoise selon profondeur d'eau
Toujours au maximum à l'intérieur des grottes


 
Très visitées même par les gros yacths
Rentrez vos bras ça frôle les parois
Baignade agréable sous la douceur de la voûte


 
Allumez les projecteurs S.V.P
De Grotte en Grotte
La grotte bleue


 
La nature a sculpté le visage de Poseidon
Cliquez pour agrandir l'image
Ditons des Pêcheurs et Skippers locaux


 
Que du plaisir à visiter ces grottes


 
Le Skipper et son assistant

A NE PAS MANQUER SI VOUS PASSEZ A PAXOS.

le 29 JUILLET 2013



Là encore difficulté à quitter ce ravissant port de Gaïos et surtout son mouillage bien abrité, calme, après 21 heures pas une ride sur la mer... oh les douces nuits passées à Gaïos.

Départ à 10H35 pour Syvota et rien que pour le plaisir, Bernadette a piloté le bateau pour traverser à nouveau la ville de Gaïos, le port comporte deux entrées, le port est encastré entre deux îles, seule une berge héberge les bateaux.

Belles manoeuvres de Bernadette entre les entrants et les sortants puis Cap sur Syvota à 1H30  de navigation.

Nous avons contourné l'île de Megalo Mourteneré, histoire de visiter seulement un banc de sable entre les îles nous en interdit le passage, nous sommes presque en mer et avons des gens qui traversent pour aller à la plage de l'île voisine avec de l'eau seulement aux genoux.

Demi tour immédiat pour re-contourner l'île, une fois de l'autre coté nous avons aperçu une très petite marina, non mentionnée sur les cartes, nous nous en approchons et apercevons sur le ponton des bornes à eau et électricité, il y a de la place pour accoster alongside, ni une ni deux nous accostons.

Une fois accoster, nous avons fait le plein d'eau, nous en avions un grand besoin, sans que personne ne nous demande quoique cela soit, le ponton était désert, après dix minutes d'attente nous avons repris la mer et continué notre route pour le mouillage de Syvota.

Magnifique petit port de pêche, peu de place pour la plaisance
Port et village très propre, constructions somptueuses


 
Bien qu'existante la recession ne semble pas présente
Magnifique couché de soleil sur Corfou au loin


 
AOÛT 2013



Le 01 Août 2013

Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.

Levé l'ancre à 10H28 en route pour Platania port sur le continent à 2 heures de navigation, nous avons à nouveau contourné l'île afin de voir de plus près une grotte que nous avions entraperçu en arrivant sur Syvota.

Grotte énorme, j'ai essayé de jouer le capitaine fracasse en m'approchant de l'entrée, le grand mât d'Anak ne passera peut être pas pas sous l'arche que cela ne tienne j'essaye en marche arrière peut être que l'artimon passera, puis à vingt mètres de l'entrée j'aperçois une tâche blanche sous le surface de la mer, tâche ressemblant fort à un rocher, comme je ne sais pas à quelle distance il est sous la surface de la mer, je remet la marche avant et renonce la mort dans l'âme à mon projet de rentrer en marche arrière dans cette immense grotte.

 
La grotte près de Syvota
Approche de l'ouverture


 
Marche arrière lente très lente
Entrer dans la grotte ? ...  une prochaine fois ...


 
Platania est un village touristique, le port y est gratuit ainsi que l'eau, la municipalité fait des efforts pour attirer des visiteurs.

Platania n'aura pas son plein de touristes cette année bien que la Grèce soit en progression de 15 % en nombre de visiteurs par rapport à l'année précédente.

De nombreuses et cossues Tavernas sont fermées, cela fait mal au coeur de voir des commerces parfaitement entretenus et prêt à fonctionner mourir petit à petit de cette terrible recession.

Les Grecs sont des gens très dignes jamais ils ne se plaignent bien qu'ils en souffrent énormément, dans les restaurants on voit beaucoup de Grecs certes, mais ce sont ceux qui en ont les moyens, comme d'habitude, les autres ne se font pas remarquer et souffrent en silence avec dignité.

J'éprouve un très grand respect pour ce peuple si accueillant, si sympathique, toujours prêt à rendre service.

A notre niveau, que pouvons nous faire, autre que de dépenser un peu d'argent pour apporter une petite pierre à l'édifice ... qui ne profitera qu'aux plus nantis.

C'est la loi cruelle du commerce ... disparition des canards boiteux de l'économie pour profiter au plus gros, aux plus malins, aux plus chanceux, aux plus forts.

C'est bien connu, la raison de plus fort est toujours la meilleure ...

 
Platania et sa magnifique plage
Ulysse l'avait pourtant bien dit

Ne pas écouter le chant des sirénes
Le gâteau au chocolat c'est trop bon


 
Le 05 Août 2013



Départ de Platania pour un mouillage dans l'Ormos Valtou, chemin faisant nous avons renconté dans un lieu supposé désertique selon la carte marine, une plage, des parasols et un bateau charter à la journée, ce bateau vient de je ne sais ou faire faire la baignade à ses passagers, sur la plage des jeux nautiques, location de jet ski etc.

Nous avons mouille l'ancre et nous avons aussi fait une baignade et mis pieds a terre, a peine à terre une charmante Britannique est venue nous informer que le plage était privée, avec le sourire nous lui avons fait remarqué qu'en Grèce comme ailleurs le littoral appartenait a tous et que l'on pouvait y débarquer à sa guise.

Sourire de la British Girl "Ok pour cette fois mais pas y revenir", comme les barbecue étaient entrain de griller des cuisses de poulets et des brochettes je lui est demandé si je pouvais en acheter, bien sur repondit-elle adressez-vous au tenancier.

Ce dernier bien sympathique, un Grec et sa famille en plein travail devant les feux de bois par 35° à l'ombre ... çà ne se dérange pas, je ne vous dis pas dans quel état ils étaient tous devant la dizaine de barbecues affairés à la cuisson des volatils.

Néanmoins, le responsable était d'accord pour nous vendre à manger, et nous a conseillé d'aller mouiller ailleurs pour la nuit à cause du coup de vent attendu.

Nous sommes reparti presque illico, pour trouver un autre mouillage un peu plus loin dans les baies adjacentes, au bout de quelques miles nautiques nous avons trouvé un endroit très tranquille dans l'attente du coup de vent qui n'a pas eu lieu, nous avons compris plus tard que notre présence n'était pas des plus appréciée, d'autres bateaux, ... British sont venue mouiller pour la nuit.

Ce fut un grand bien, nous avions mouillé notre ancre près un endroit ou les pélicans se regroupent pour partir dormir ailleurs, au petit matin ils sont tous revenus à la grande joie de Bernadette qui en avait la larme à l'oeil de satisfaction, faut se dire que quelques jours au par avant nous avions fait un détour pour mouiller dans un crique dites "Criques aux Dauphins et aux Pélicans" qui n'étaient pas au rendez vous, c'est un vrai scandale, Bernadette avait les larmes aux yeux par le désarroi causé par l'absence de ces animaux marins. 


 
Pélicans au Rdv Ormos Valtou
Une soixantaine de pélicans eux aussi au mouillage
Rassemblement du soir


 
Puis c'est l'envol dès l'arrivée d'un autre bateau
Photo prisent au téléobjectif 432 M/M
Coucher de soleil sur Ormos Valtou


 
Le 06 Août 2013



Départ à nouveau pour PETRITI, toujours au mouillage, charmant petit port de pêche avec seulement 6 à 8 Plaisances de passages.

Nous sommes une bonne vingtaine de bateaux au mouillage à cent mètres de la plages et des Tavernas.

Annexe à l'eau un petit tour par le "Super market central" c'est son nom, il est le seul et ressemble plus à un épicier de dans le temps qu'a un super market, pas bien grave ils sont nombreux en Grèce et surtout  bien pratique ou on y trouve l'essentiel et pas le superflu.

Farniente a cette escale, repas pris à la Taverna la plus sympa, le patron, son cousin et moi avons fait le même métier, la restauration dans la merine de commerce, le cousin connait bien les ports Français et parle assez bien le Français.

Puis nous avons mis trois jours pour parcourir les 7 miles nautiques qui nous séparaient de Corfou.

Nous avons lézardé de plages en plages soit pour la baignade, choisissant celle-ci plutôt que celle la pour passer la nuit au mouillage.

Bonjour Petriti
Très petit port de pêche
De 6 à 8 places pour les bateaux de passages


 
La plage, notre annexe et la Taverna
L'heure de la farniente
Pour l'un comme pour l'autre


 
C'est du sérieux, c'est l'heure de l'Ouzo
Pourrais-je en r'avoir un petit comme çà ...


 
Ormos Psaras pour une nuit
Comment ne pas résister aux charmes du lieu pour une nuit


 
Bonjour Corfou
Corfou sans sa citadelle ne serait pas Corfou
Austère mais belle quand même


 
Beaucoup de bateaux au mouillage
Le Casino de Corfou
Magnifique Boulevard Maritime


 
Citadelle Byzantine


 
Le club Nautique, port privé réservé aux bateaux à moteurs
 
Le club Nautique et la rade


 
Le Moulin à vent de Corfou visible de très loin en mer

Lieu populaire, c'est la marina des très très petits bateaux


 
Le 10 Août 2013



Puis c'est l'arrivée à Corfou, au mouillage, le vieux port porte bien son nom, l'autre petit port est privée il appartient à un Club Nautique de Kerkyra qui n'accepte que les Gros bateaux à moteur.

Nous sommes donc restés au mouillage sous la citadelle de Corfou trois jours, puis le manque d'eau nous a fait aller au petit port privée (HORC) de l'autre côté de la citadelle, la marina de Mandraki, elle accepte les voiliers de passages, pour Anak c'est 34 euros par jour tout compris (eau, électricité, douches, WC, sa plage de galets et l'accès à Internet).

Le Harbour Master et son équipier sont très accueillants et bien sympathiques, la prise de pendille, étrave à quai, se fait en quelques minutes, la marina est bien protégée quoique un peu houleuse par moment. 

Nous y resterons jusqu'a samedi matin le temps que mon petit fils arrive de Paris.

Nous avons visité la vieille ville de Corfou, très pittoresque, les vieilles demeures, les ruelles ou les commerces à touristes sont les uns sur les autres.

La vieille ville de Corfou est attenante au port de commerce, les ferries y déversent leurs pleins de touristes, les Paquebots de croisières font une courte escale et à chaque fois c'est trois à quatre milles touristes qui débarquent pour quelques heures.

Les commerçants sont a l'affût du touristes acheteurs, d'un coup d'oeil ils repèrent sans se tromper votre nationalité et votre humeur acheteuse ou pas et il vous aborde dans votre langue.

Nous avons rencontrer dans une rue un vendeur à la sauvette de montres, un Sénégalais noir comme il se doit, deux cents mètres plus loin nous sommes arrêtés à la terrasse d'une Taverna pour y boire une demi et manger un gyro pita, un autre vendeur Sénégalais nous à abordé en Français, il était content de parler Français nous l'avons invité à boire un verre et devant ses yeux envieux de notre gyro pitas nous lui en avons proposé un, qu'il a accepté avec un immense plaisir, il devait avoir faim.

Nous avons été des plus regardés par les autochtones, un noir à table avec des blancs, scène pas très habituelle en Grèce, ils ya très peu de gens de couleurs en Grèce de plus ils sont pourchassés pour ne pas dire harcelés par la police Grec.

Les autorités Grecque ne leurs délivrent pas de permis de séjour et encore moins de permis de travail.

Les deux Sénégalais rencontrés sont des frères, cela fait 5 ans qu'ils vendent des montres à la sauvette dans les rues de Corfou, les restaurateurs ne les laissent pas s'asseoir à leurs terrasses pour boire ou mangé, raison pour laquelle nous avons été remarqué, observé et détaillé.

Bernadette est reparti avec une montre gentiment offerte par notre invité.

L'avion de quentin est arrivé avec dix bonnes minutes d'avance sur l'horaire annoncé.

Après midi plage avec Quentin, approvisionnements en vue du départ et diner au restaurant de la marina.

Nous avons préparé un itinéraire de 5 jours spécial Quentin, Retour sur Paxos et visite de grottes avec la vedette rapide piloté par Peter, le skipper Grec, ce dernier nous a reconnu et souhaité la bienvenue, j'en ai profité pour lui demander des précisions sur les performances de sa vedette rapide.

Deux moteurs Volvo Penta de 320 cv, vitesse de pointe 45 Noeuds, vitesse de croisière 35 noeuds.

Une fois terminé le tours de l'île, la vedette passe déposer les clients qui le désir sur un plage de l'île voisine (Antipaxos), pour le retour nous étions plus que 6 passagers sur la vedette il à pousser ses moteurs jusqu'à 40 noeuds rien que pour le plaisir.

Vitesse très impressionnante sur l'eau surtout lorsqu'il rase les rochers à moins d'un mètre à pleine vitesse.

Comme à la première fois nous avons fort apprécié la visite des grottes et les passages à raz de la côte rocheuse toujours à 35 noeuds.

Le lendemain nous sommes reparti pour Syvota au mouillage, puis le port de Panagia et un dernier mouillage dans l'Ormos Valtou, la baie aux pélicans et ensuite le retour a Corfou pour déposer Quentinc à l'avion pour Paris.

Quentin ... j'y vais où j'y vais pas ?
J'y vais ...


 
Heure de la baignade dans le grotte bleue
J'y suis et ... j'y suis bien dans la grotte bleue


 
15 minutes seulement pour apprécier la grotte Bleue
Poseidon sculpté, par la nature, veille sur les marins de passages


 
Le 19 Août 2013



Le 01 Août 2013 en me rendant à Syvota j'avais tenté ou du moins approché la grotte de Syvota sans oser y pénétrer avec Anak.

Cette fois c'est fait Anak a approché au plus prés la grotte de Syvota d'abord en marche avant puis en marche arrière, le mât d'artimon étant moins haut que le grand mât mais toujours trop haut pour pénétrer à l'intérieur.



Approche lentement, Quentin veille aux éventuels rochers
Grand mât trop haut çà ne passera pas ...


 
Marche arrière pour en ressortir
Marche arrière ... mât d'artimon plus court


 
Peux ... pas faire mieux


 
Le 23 Août 2013



Hélas pour nous tous c'est le départ de Quentin, retour au domicile, retour au travail, retour aux études, j'espère, Quentin, que tu as bien profité de ces quelques jours passés à bord d'Anak.

Il y a toujours de la place pour toi à bord.

Sur le chemin du retour, Edward notre chauffeur de taxi attitré a remarqué ma tristesse, il m'a demandé quand est ce que nous allions partir de la Marina, réponse demain matin.

Arrivé à la marina, Edward m'a embrassé pour me dire au revoir et m'a dit qu'il  avait apprécié notre clientèle et comprenait ma tristesse suite au départ de mon petit fils.

J'ai fort apprécié son attitude et son geste de sympathie,  mais il m'a fait plonger un peu plus bas dans ma tristesse.

Une foi à bord et pour me remettre, j'ai entrepris  la vidange du moteur et changé le filtre à huile, corvée à faire après 150 heures de fonctionnement du moteur, corvée dont je me passerais bien avec 37° dans la cale du bateau et peu de place pour y mettre ma carcasse.



Le 26 Août 2013



Nous quittons la Marina Mandraki pour le mouillage dans la baie de Corfou, nous y resterons jusqu'au 30 Août.



 
Le 30 Août 2013



Nous levons l'ancre à 09H12 vers le Nord sans trop savoir ou allons nous mouiller pour la nuit, y il a beaucoup d'abris, tous aussi beaux et bien abriter les uns que les autres.

La côte est magnifique, plages sur plages, hôtels sur hôtels, de belles et récentes constructions pour héberger les touristes très nombreux sur l'île de Corfou.

Nous longeons la côte d'assez prés, Bernadette se transforme en photographe.

j'ai deux appareils photos sophistiqués dont un neuf, ils sont tous les deux en panne, Panasonic Grèce n'a pas de pièces de rechanges pour mon LUMIX et ce depuis le mois de Mai.

Quand à Panasonic France et à Pixemania c'est le silence radio, si nous avez pas besoin de leurs SAV c'est parfait.

 
Côte splendide et verdoyante
Beaucoup de belles demeures


 
Plages sur plages tout au long du littoral
Elles sont presque toutes semblables


 
Les boîtes à touristes
Hypers Hôtels autres formes de boîtes à touristes
  
La laideur de la rentabilité


 
Autre boîte à touristes croisée en mer
Nous sommes à l'extrémité Nord de Corfou en face c'est L'Albanie


 
SEPTEMBRE 2013

Le 01 Sepmtembre 2013

Ormos Kerasa



Nous avons mouillé l'ancre vers 12H40, dans l'attente d'un coup de vent prévue vers 15H00 avec 6 BF.

Nous entrons dans cette petite baie, un seul bateau est au mouillage, nous nous en approchons prudemment, une des occupant se montre, puis le second, ils nous regardent avec attention.

Notre première réflexion, nous ne sommes pas les bienvenues, puis nous approchons d'un peu plus près et je reconnais, Ottie et Rosie, un couple de navigateur Allemand au demeurant fort sympathique rencontré l'année dernière à l'occasion de plusieurs escales notamment Skopelos.

Ottie et Rosie avaient reconnu Anak avant que je reconnaisse leur bateau, dès qu'il mon aperçu sur le pont ce fut l'explosion de joie de part et d'autre.

La joie n'a pas durée, le coup de vent est arrivé Anak a dérapé sur son ancre sur plus de vingt mètres, impossible de faire tenir l'ancre dans la Posidonie de cette baie, toutes mes tentatives ont échoué.

Le vent continue de forcir, il nous faut absolument quitter la baie, pour trouver un abri et un autre mouillage, de baie en baie nous en ferons 4 sans trouver de place.

Ou bien les baies sont pleines  bateaux, tous à l'abri du coup de vent, ou bien il y a trop de fond, pas moins de 15 mètres, où les fonds sont recouverts de Posidonie, un dérapage qui aurait pu mal tourner suffit pour la journée.

Nous décidons de redescendre vers Corfou tout en longeant la côte à la recherche d'un mouillage, nous repassons devant les 4 baies déjà prospectées, à la cinquième, il nous semble apercevoir une place, face à la plage.

Nous faisons notre approche, il y a beaucoup de fond néanmoins un bateau Britannique est à l'ancre, nous approchons de la plage et de la ligne de bouées délimitant la partie réservée aux baigneurs et interdite aux bateaux, le jour s'assombri, le vent est maintenant à 5 avec rafales à 6BF, il y a encore 11 mètres de fond, je franchis délibérément la ligne de démarcation d'environ 20 mètres et le fond comme par miracle remonte à 8 mètres.

Ancre mouillée, marche arrière, nous franchissons à nouveau la ligne de démarcation, 30 mètres, puis 50 mètres de chaîne, le bateau s'immobilise, j'augmente les gaz jusqu'a 80 % de la puissance du moteur, ça tient, ça tient bien, nous avons probablement mouillé sur du sable.

Moteur coupé, bateau pas en infraction, bateau à l'abri, ancré plantée, c'est  un grand ouf de satisfaction à bord.

Nous avons passé une nuit presque paisible, vers minuit le vent est retombé à 1 BF.

Au petit matin c'est à dire vers 09H00, nous sommes retraités, 09H c'est très tôt pour nous, nous avons levé l'ancre, en route pour Kassiopeto, puis nous sommes passé par notre baie dérapente, l'Ormos Kerasa, le bateau de Ottie et Rosie est toujours à l'ancre.

Nous leur avons fait un petit bonjour, à proximité il y avait la bouée d'un corps-mort nous y avons amarré Anak, puis nous sommes allé boire le café avec Ottie et Rosie.

Comme la conversation a un peu durée Ottie m'a suggéré de rester sur ce corps pour la nuit, les jours précédents un bateau moins gros qu'Anak y est rester pour la nuit.

Nos avons tenté notre chance, alarme de mouillage branchée, le vent s'est de nouveau levé, le corps-mort a rempli son office.

Au petit matin à 06h00, Ottie et Rosie ont pris la mer pour l'Italie avec 80 Miles nautiques à parcourir en 15 à 16 heures d'après leurs estimations, pour eux pas question de mettre le moteur, on est voileux ou on ne l'est pas.

Quand à nous, nous avons continué notre route vers Kassiopi.

Pittoresque port de pêche fréquenté par une majorité de Britannique, il y a peu de place dans ce port par chance, il en reste une, évidemment au plus mauvais endroit du port, la ou la digue a un proéminent enrochement sur 1,50 Mètres à fleur d'eau.

Nous avons mis Anak cul à quai mais à trois mètres du quai pour éviter l'enrochement, heureusement que la tenue de l'ancre est bonne avec 50 mètres de chaîne nous ne devrions pas bouger.

Emplettes, avitaillement et plein d'eau, repas du midi à une des nombreuses Tavernas du port.

Nuit paisible, comme la météo n'annonce pas que du beau temps nous allons rester dans ce port jusqu'à Mercredi.



   
Une partie du port de Kassiopi
Port bien encombré de bateaux


 
Le Fort datant de l'époque Romaine veille sur l'hôtel fermé à cause de la crise
Anak, comme les autres ... au plus mauvais endroit du port

Peu de place pour la plaisance


 
Le 04 Septembre 2013



Départ de Kassiopi légèrement mouvementé, le flottille de Sailing Holidays est arrivée hier en fin d'après midi.

Pas moins de 4 bateaux ont mouillé leurs ancres et chaînes en travers de la chaîne d'Anak.

Une par une, nous avons relevé avec l'assistant de Sailling Holliday ces chaînes qui nous retenaient prisonnier.

Anecdote l'assistant responsable de la flottille de Sailling Holliday, est une vieille connaissance, nous nous sommes rencontré l'an passé à Skopelos, Néo Klima, cette année à Loutraki et à Kassiopi.

Belle navigation au moteur, mer houleuse, comme nous avons fait le contour du nord de l'île nous avons eu droit à la houle tout le trajet, de face, de travers et par l'arrière,  étape un peu éreintante.

Le port de Paleokastritsa est plutôt du genre petit, un bateau Italien alongside prenait toute la place, impossible d'accoster devant ou derrière, trop peu de place pour Anak, alors nous nous sommes mis à couple, le propriétaire était absent, a son retour il nous bien accueilli, des jeunes forts sympas et content d'avoir un voisin.

Impossible de faire de l'eau dans ce port, toutes les bornes sont hors-service.

La plage pricipale de Paleokastritsa
Autre plagette de Paleokastritsa
Plage principale vue de l'accès au Monastère


 
Vue imprenable sur mer
Dans l'attente de l'ouverture du Monastère
Transformation vestimentaire tenue correcte exigée


 
Bernadette amoureuse des bougainvilliers
La chapelle du monastère richement décorée
Un des maîtres des lieux


 
Panorama idéal pour la méditation
Port emcombré de barques de location à l'heure


 
Le 06 Septembre



Journée passée en mer, pas moins de 40 Miles nautiques parcourues, par beau temps et au moteur, Eole, comme d'habitude est contraire à notre route.

Route vers Paxos à nouveau, escale avitaillement en tous genres.

Cul à quai à Gaïos, port de Paxos, nouvel incident de mouillage, mes trois voisins,  avaient leurs chaînes sur celle d'Anak, nous avons passé une heure à les relever, puis lassé de ces incidents à répétitions, nous avons quitté le quai pour aller au mouillage dans la baie.

Demain départ avant l'aube, il nous faut 12 heures pour rejoindre l'Île de Kefalonia, afin d'y retrouver Sandie, ma petite-fille, qui doit passer quelques jours à bord d'Anak.

C'est un peu une navigation à marche forcée pour atteindre à Argostoli seul aéroport de l'île, nous avons été un peu retardé par la météo défavorable.



Le 08 Septembre 2013



Réveil à 04H30 pour un départ prévue vers 05H00, j'étais déjà réveillé quand le réveil a sonné.

Petit déjeuner sur le pouce, Bernadette a tenue à se levée pour me tenir compagnie.

Il fait encore nuit noire, la procédure de départ étant achevée c'est la mise en route du moteur, relevée de l'ancre un peu difficile, la chaîne a tendance a se coincer en fin de course, je suis obligé de descendre plusieurs fois dans le bateau pour atteindre le puits à chaîne pour en dégager la chaîne qui s'accumule sous la goulotte.

Ancre enfin relevé, mes yeux ne sont pas encore bien adaptés à l'obscurité, les feux de navigation font des reflets sur les vitres de la timonerie, l'écran de l'ordi de navigation devient éblouissant, même le GPS est éblouissant, le temps de régler ce qui est réglable, marche avant lente à 05H13, le repérage des bateaux au mouillage n'est pas très évident avec les reflets de feux de navigation.

C'est le départ, difficile de s'orienter dans l'obscurité, il me faut faire entièrement confiance aux instruments de navigation, en souhaitant ardemment les avoir bien programmé.

Pour une première experience de navigation de nuit c'est assez bien réussi, sans pour autant faire de l'autosatisfaction.

Un tas de questions vous passent par la tête avec l'envie folle de mouiller l'ancre et d'attendre le jour, ... c'est la qu'il faut se botter le c.. et continuer.

Nous longeons la côte à bonne distance et passons le dernier phare de l'île d'Anti-Paxos puis c'est la mer ouverte devant nous pour dix heures de navigation.

Le 09 Septembre 2013



Nouvel incident, les 400 litres d'eau douce sont déversée dans la cale pendant la traversée.

Le lendemain de notre arrivée à Fiskardo, après une mise cul à quai très difficile, la chaîne se bloquait dans la goulotte, le guindeau se coinçait, le bateau refusait systématiquement de reculer droit, obligé de m'y reprendre à trois fois avec relevage de l'ancre à chaque fois avec des allées et venues avec le puits à chaîne pour la débloquer, de plus la chaîne s'est prise dans la chaîne du voisin, obligé de la remonter pour la dégager.

Enfin à quai après plus d'une heure de manoeuvre sous les yeux des badauds qui suivaient ... mon pitoyable spectacle, des terrasses des cafés.

Mes voisins de quai, Anglais et Grecs, nous ont aidé aux amarres, les Anglais nous ont offert deux bières bien fraîche après nous avoir applaudi pour cette accostage difficile.

Je me demande si ces applaudissements étaient sincères où sarcastiques ... allez savoir avec l'humour Anglais.

Pour finir, le quai est bordée d'enrochement, j'ai du laisser une distance de deux bons mètres cinquante avec le quai afin que le gouvernail ne touche pas les rochers et la coupée ne mesure que deux mètres.

Pour descendre à terre il nous faut passer par le bateaux des Anglais qui nous l'on proposé avant que nous en formulions la demande.

C'est "l'entente cordiale" à ajouté l'Anglais en Français ... toujours l'humour Anglais.

Réparation de la fuite d'eau :

Appel une fois de plus à José, qui a rapidement comme d'habitude, résolu le problème après lui avoir fait parvenir par E-mail quelques photos et reçu ses conseils par Skype, en moins d'une heure la réparation fut faite et le circuit d'eau domestique rétabli. Merci à José.

Port est: petit, pittoresque, mignon, pas envie d'en partir
Le port n'est qu'une immense terrasse de Tavernas aux menus alléchants


  
Port encombré de bateaux de passages
 
Notre cantine ... nous y avions dégusté avec un immense plaisir un ragout de lapin
Le 10 Septembre 2013



Toc,toc à la porte du bateau à 07H00 du matin, ce sont Sandie et Benoit qui arrivent d'Athènes, atterrissage à 06H15, taxi et vingt minutes plus tard ils sont à bord.

Nous étions arrivée la veille à 17h30 après avoir parcourue plus de 120 miles en trois jours rien qu'au moteur pour rejoindre la capital de l'Île de Céphalonie, arrivée mouvementée, encore 400 litres d'eau dans la cale, après verification, c'est encore ce raccord pourtant bien serré la veille qui à cédé.

A part une surpression dans les réservoirs en cours de navigation et pourquoi ? je ne vois pas ce qui pourrait bien la procurer ?

Pourquoi les colliers de ce raccord ce desserrent-ils uniquement en route, mise à part les vibrations du moteur qui ne datent pas d'hier ni d'aujourd'hui alors que se passe t'il ?

Les deux colliers de ce raccord ont été serrés à mort, après une journée de navigation avec la pompe à eau débranchée en cas de surpression, pas de problème à l'arrivée.

Pour Benoit ce fut le baptème de la mer, jamais pris l'avion ni le bateau, belle découverte pour Benoist, à la barre d'Anak, il nous a sorti le bateau du port sans problème, il a vite compris la maniement de la barre pour tenir le bateau dans l'axe de sa route. 

Après quelques heures de navigation, nous avons accosté à Poros petit port non pas de pêche mais pour les ferries qui desservent les Îles d'Ithaque et de Zakintos que nous découvrirons ultérieurement.

Aujourd'hui relâche à Poros, une journée de repos, tant pour le bateau, son moteur  et l'équipage, nous avons demandé beaucoup d'efforts au moteur ces derniers jours.

Habituellement nous naviguons au moteur à 1500/1600 trms et ces trois derniers jours, nous avons demandé en permanence entre 1900 et 2100 Trms pour arriver à notre rendez-vous.

Relâche pas très confortable, Anak est maintenant seul à quai dans un port désert,  avec un grande longueur de quai en béton qui nous reflète toute la chaleur du soleil, le vent étant nul l'atmosphère presque suffocante.

Nous allons en profiter pour effectuer une réparation par échange standard sur la pompe des toilettes qui donne des signes faiblesses depuis quelques jours.

 
Sandie enfin à bord d'Anak
Benoit à cheval sur la bôme pour installer la toile du tatamis.
Toile bien tendue pour passer la nuit au frais, dans le bateau il ne fait pas moins de 30°


 
Poros port assez quelconque, mais avec deux points d'eau à disposition
Beaucoup de béton, quai désert ...


 
Le menu de la Taverne d'Alain
 
Alain notre Tavernier Franco-Grec préféré et notre ami Benoit

Dégustation de crustacés


 
Crustacés préparés par Alain et sa Mère

Dans l'attente de la déguster


 
Dégustation ... c'est parti à l'attaque de la bête


Bien parti et bien apprécié



Nous avons fait la connaissance d'Alain un Franco-Grec, maman Grecque et papa Français, il tient avec sa mère une Taverna bien sympathique sur le port de Poros, ce fut notre cantine durant notre escale à Poros.

Evidemment il parle le Français comme un Français et le Grec comme un Grec, son frère et sa soeur vivent en France.

Nous le remercions de son accueil et de la bonne cuisine Franco-Grec qu'il nous cuisiné avec son adorable mère durant notre court séjour à Poros.

De passage à Port-Poros, Île de Keffalonia (Cephalonie), nous vous recommandons cette Taverne et ses Hôtes, vous ne le regretterez pas.

 
Au revoir Poros, au revoir Alain et merci de ton accueil


 
Le 13 Septembre 2013



En route pour Port Sami à une trentaine de miles, belle navigation ... au moteur, Eole n'est toujours pas de la partie.

Port Sami bien agencé, assez bien abrité, beaucoup de place pour les bateaux de passages, port gratuit avec de nombreux points d'eau.

Ville importante après Argostoli la capitale de l'Île, beaucoup de commerces dont un Shipchandler bien achalandé.

Nous y sommes arrivé le 13 Septembre pour en repartir que le 20 dans la matinée.

 
LES DURS MOMENTS DE LA VIE DU BORD


 
L'heure de la baignade à sonnée
Du matelas à la bouée et vice versa
C'est la galère ...


 

 


 


 
Photos des alentours de Sami prisent par Sandie


 
Les amis de Sandies


 
Kiki patronne de restaurant

 
Départ de Sandie et Benoist par ferry pour Athènes à 08H30 pour le retour en France ...

Départ de Sami pour Euphémia à seulement une heure de navigation ... au moteur.

En train d'accoster un individu probablement du port est venue détacher mon amarre pour laisser un gros yatch à moteur battant pavillon Britannique s'incruster entre Anak et mon voisin, j'ai dû avancer pour qu'il ne heurte pas Anak.

J'ai remercié, comme il se doit, le patron du Yatch et son épouse d'avoir pris la place que je convoitais, ils avaient l'air un peu gêné et n'ont pas pipé mots.

Probablement un couple Grec local avec un pavillon de complaisance, l'individu qui avait détaché mes amarres leur à serré la main et parlé en Grec.

Une demie-heure plus tard un autre individu est venue me dire que mon bateau gênait et qu'un ferry-boat allait accoster dans la soirée.

Du même coup nous sommes aller au mouillage à l'intérieur du port comme cela on ne gênera personne et le mouillage est gratuit.

Le ferry-boat n'est jamais venu accoster, le gros yatch à moteur à changé de place dans la matinée ... allez comprendre.

Le 22 Septembre 2013



Départ pour Port Polis, minuscule port de pêche dans le fond d'une crique, pas de place pour les bateaux de passages.

Pas d'importance déjà quatre bateaux sont au mouillage, l'accroche de l'ancre semble bonne, comme habitude 80 % de la puissance moteur une fois l'ancre plantée  pour tester l'accroche.

Un peu plus tard dans la soirée deux autres bateaux viendront mouiller, puis sur les coup de 22H30 alors que le vent était nul, un violent coup de vent s'est abattue de la montagne sur la crique, trois bateaux ont dérapé dont Anak, le temps de comprendre ce qu'il se passait, de mettre le moteur en route Anak avait parcouru une bonne centaine de mètres vers le large ... heureusement, la côte n'était qu'à une trentaine de mètres.

En sortant sur le pont pour aller relever l'ancre, une annexe avec quatre personnes à bord se dirigeait vers Anak, What's going on, what can I do for you, Que se passe t'il, que puis-je faire pour vous demandais-je au quatre personnes du troisième âge qui étaient à bord de l'annexe, réponse nous cherchons notre bateau il à déraper pendant que nous étions au village.

Réponse de ma part j'en ai vue un passé il y a une minute, j'ai failli l'aborder, mon bateau est aussi dérivant.

Dans la panique du moment et en montant à bord de leur bateau retrouvé ils ont laissé échapper leur annexe, qu'ils ont retrouvé au petit matin échouée sur la plage.

La pluie s'est mise de la partie, une pluie battante, une lampe électrique à la main la télécommande de l'autre, relevage difficile de l'ancre, le guindeau a choisi le plus mauvais moment pour me jouer des tours, il a fallut que je descende plusieurs fois dans le puits à chaîne pour la débloquer, de plus les marques de peinture fluorescente que j'avais faites sur la chaîne pour en marqué les longueurs de chaîne mouillée se sont effacé à force de frotter sur les fonds, impossible de savoir ou en est le relevage de l'ancre.

Bernadette à la barre gouvernais sans aucune visibilité le bateau au ralenti vers le large, le vent changeait de direction constamment avec de grosses rafales à ne pas tenir debout sur le pont.

Ancre néanmoins relevé après moult difficultés et jurons ... ça va de soi, j'ai repris la barre pour un nouveau mouillage près de la plage, il m'a fallu deux tentatives pour que l'ancre accroche, moteur quasiment à fond en marche arrière pour le test d'accroche.

A 03H35 l'alarme de mouillage a retenti et m'a réveillé ... heureusement, le bateau à encore dérapé de très peu mais il a dérapé, à l'estime d'une dizaine de mètres vers le large, nouvelle inspection de la chaîne et de la main de fer, tout semble normal, nouveau réglage de l'alarme de mouillage retour au lit.

J'ai très mal terminé ma nuit, constamment réveillé au moindre signal ou bruit du bateau.

Je tenais absolument à passer au moins une nuit devant cette plage mythique, c'est de cette plage que Télémaque, fils d'Ulysse, parti à la recherche d'informations sur son père disparu depuis la chute de Troie.

C'est sur cette plage là encore que les prétendants lancèrent un navire pour intercepter et tuer le fils d'Ulysse trop dangereux pour eux.

 
Minuscule port de Port Polis
La plage mythique ou Télémaque s'embarqua
Le 23 Septembre 2013



Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.

Nous quittons la plage de port Polis à 11h43 pour le mouillage de Vathy, nous avons un peu navigué au Génois une fois avoir passé Port-Kioni mignon petit port épargné par le tremblement de terre de 1953.

Peu de place disponible, la seule qui me convenait est interdite et réservé à la police du port,

Nous décidons de poursuivre notre route vers Vathy à seulement 45 minutes de navigation.

Baie immense et très profonde un peu plus d'un mile nautique, nous mouillons l'ancre par 2,90 mètres de fond et trente mètres de chaîne.

La baie est bien connu pour ses coups de vents qui s'abattent sur la baie en début d'après-midi pour s'arrêter le soir vers 21H00.



Port de Vathi encore assez fréquenté à cette saison
Un dizaine de bateaux au mouillage plutôt qu'à quai à cause du vent
La pose café


 
Beaucoup moins de touristes en fin de saison
Ulysse est présent presque partout


 
Le 25 Septembre 2013



Départ du mouillage de Vathy direction Zakintos à 8h30 de navigation.

Nous avons de nouveau pu naviguer à la voile un court instant, une heure seulement sous génois et Artimon avec le moteur au ralenti.

Comme nous nous sommes un peur trainé en route, nous avons décidé d'écourter notre traversée en faisant escale à Port Poros ou nous étions à qai, alongside à 14H50.

C'est avec joie que nous avons retrouvé Alain et sa mère, nous avons aussi fait la connaissance d'un couple d'instituteurs Anglais qui voyagent eux aussi sur un Colvic Watson de 28 pieds.

Ils nous ont demandé à visiter notre bateau qu'il on trouvé très grand par rapport à Jade leur CW,

Deux mètres plus long, ce n'est pas beaucoup mais sur un bateau c'est énorme la place supplémentaire que ces deux mètres peuvent procurés. 

Nous avons assisté au retour d'un lignier, bateau de pêche assez rapide qui tire des lignes pour le gros, thons et Espadons.

Cela fait un peu mal au coeur de voir ces animaux marins de toutes beautés éventrés sur la balance avant d'être chargés dans un camion frigorifique.

Ainsi, va la chaîne alimentaire.
 
Un espadon de 93 Kilos
Thon plus de 40 kilos
L'épée de l'espadon particulièrement affûtée ... Danger


 
Poros-ville, jolie petite bourgade bien paisible
Centre-ville déserté par les touristes
Dejeuner dans la taverna centrale


 
Petit moment de repos après le déjeuner
Repos en bordure de mer ... pour changer
Les CW réunis ... Jade et Anak non loin l'un de l'autre


 
OCTOBRE 2013



Le 01 Octobre 2013


 
Départ de Zakynsthos pour le Nord de L'île en direction de St Nicolas, petit port de pêche le plus au Nord de l'île.

Nous voulions prendre un bateau charter (traine-couillons) pour visiter tant les grottes Bleus que l'épave la plus fameuse de Grèce.

Hélas les bateaux-charters en partance pour l'épave ne pouvaient y aller à cause de l'état de la mer qui était trop forte pour ce type de bateau.

Avec les charters nous aurions fait cette visite en quelques heures, avec Anak le déplacement m'aurait demandé trop de temps, ces bateaux de déplacent à la vitesse de 15/20 noeuds quand à Anak c'est du 4/5 noeuds, d'ou trois fois plus de temps pour la même trajet, de plus ces charters pénètrent à l'intérieur des grottes avec Anak pas question, mâture et tirant d'eau obligent.

Nous sommes contenter d'aller aux grottes bleues avec Anak et de zappé l'épave,  de Navagio en poursuivant notre route pour Zakynthos pour la dernière pour escale de l'île.

Un peu d'histoire sur l'épave la plus célèbre de Grèce.

Un bateau servant à la contrebande de cigarettes s'est échoué sur cette plage (volontairement ou non c'est le mystère) en tous cas lorsque les autorités arrivèrent sur place, la cargaison et l'équipage avaient disparue sans laisser de trace.

 
Grottes bleues
Grottes bleues ainsi nommées par rapport à la couleur de la mer
Elles se succèdent sur 200 mètres


 
Toutes aussi belles
Les unes que les autres


 
Le 03 Octobre 2013



Départ à nouveau de Zakynthos pour Katakolon distante de 23 Miles nautiques, en route pour le route vers Halkoutsi, lieu d'hivernage du bateau, il nous reste environ un peu plus de 300 miles nautiques à parcourir.

Belle navigation moteur et voiles sous génois pendant Trois heures, moteur au ralenti avec des pointe à 5,5 noeuds.

Le bateau a quand même roulé bord sur bord, mais ce fut une autre experience agréable sous voiles et moteur.

Katakolon, port d'accueil des paquebots de croisières pour le site de Delphe  une aubaine pour les transporteurs et les commerçants locaux, en effet, ces bateaux débarquent environ 7 à 10.000 personnes à l'escale.

Les autocars qui transportent les visiteurs à destination de Delphe ne servent qu'à cela ils sont une bonne centaine à attendre leurs passagers sur le parking du port  qui leur est réservé.

Nous avons eu un très bon accueil du responsable du port, qui s'est mis en quatre pour nous trouver une place "alongside" à quai, il a même fait déplacer un autre bateau pour nous donner la place.

Coût de l'escale 15 euros avec eau, électricité, douche, toilettes inclus, port très propres, il y même une tente avec tables chaises et TV.

Le responsable du port parle assez bien le Français, il a travaillé 12 ans en France sur la côte d'azur pour le compte d'une société basée en Arabie Saoudite.




 
Boites à touristes
Belle boite à touristes ... mais boite quand même
Le 04 Octobre 2013



Marche un peu forcé vers le Sud du Péloponnèse,

Escale à Kyparissias, port vaste mais peu accueillant, ou il est interdit de mouiller, le fond est  de très mauvaise tenu, le port est gratuit sans eau ni électricité la ville à un bon Kilomètre.

Nous avons quand même pu faire le plein de gazole à 21H30 à la lampe électrique, le camion n'était pas disponible, le pompiste ne parlait pas l'anglais, obligé d'attendre son petit fils pour faire la traduction.

Ensuite c'est le pistolet du camion citerne qui était trop gros pour la bouche du réservoir d'Anak d'ou attente de trouver un pistolet adequate.

A 22 heures , le plein était enfin fait pour la descente vers le Sud.

Au Petit matin en route pour Port Polys à 27 miles nautiques, nous y serons à quai à 15h, belle navigation toujours au moteur, Eole joue toujours des siennes.



Kyparissia son port ... vide à cette saison
Aucune facilités pour les bateaux de passages


 
Le 05 Octobre 2013




De passage à Polys, la marina offre peu de place aux bateaux de passages, nous en trouverons une "alongside" juste à l'entrée du port.

Ni eau, ni électricité, le groupe électrogène du bord prendra la relève pour maintenir les batteries en forme, notre ordinateur fonctionne une bonne dizaine d'heures par jour, pompant trop sur les batteries.

Nous resterons à Polys jusqu'au 08 Octobre pour cause de vent trop fort.

 
A l'approche de Polys, magnifiques falaises abruptes
Passage entre deux falaises pour entrer dans la baie
Magnifique arche sculptée par la mer


 
l'Approche du port
Les traditionnelles Tavernas bordent les quais
Le "Sea Cloud"

Navire de croisière de luxe à la voile en escale

 
Le 08 Octobre 2013



Le temps n'est pas très beau, plutôt couvert, avec quelques ondées, la temperature à chutée de quelques degrés, lorsque l'on est habitué à 30° et que le thermomètre n'affiche que 22 ou 23 ° et bien on a froid.

Départ du Port Polys pour le mouillage de Koroni à 25 miles nautiques, belle navigation malgré le temps très couvert, Eole n'est toujours pas de la partie.

Nous avons accroché l'ancre à la deuxième tentative, les fonds sont rocailleux et sont de mauvaise tenus, j'ai quand même trouvé une petite aire de sable ou l'ancre d'Anak s'est bien accroché avec 100 % de la puissance moteur.

Un décrochage suffit, d'autant que la météo annonce du vent pour la nuit, vent qui ne dépassera pas 3 BF, juste une bise pour Anak quand l'ancre est bien accrochée.
Le phare de Koroni datant de domination Vénitienne veille toujours
Petite mais belle ville de Koroni
Face a notre mouillage
Le 09 Octobre 2013




Toujours en progression vers le Sud du Péloponnèse, cap sur Porto kagio, longue étape de 40 Miles nautiques, vent contraire nous avons dû augmenter le régime moteur à 1800 tms sur tout le trajet pour maintenir une moyenne de 5 noeuds.

Nous sommes avons trouvé une place sur un ponton fait de réservoirs en plastique prévues à cet effet alors que nous ne pensions rester au mouillage.

La petite baie de Kagio ressemble fort à un cratère de volcan, les parois en sont très hautes, 150 à 300 mètres, l'entrée quand même assez  large.

Les maisons neuves sont construites à l'identique des anciennes demeures, elles ressemblent à des cubes en pierre de tailles avec peu et de très petites fenêtres.

La raison en est que les habitants construisaient ainsi leurs maisons comme des maisons fortifiés pour se protéger des pirates qui régnaient sur la région.,

Aujourd'hui l'architecture moderne a su respecter ce style de construction en le  rendant agréable au coup d'oeil et confortable à vivre, les portes et fenêtres sont de nos jours de tailles normales.



 
Cliquez pour agrandir l'image
Le phare du Cap Tainaron,

fut malgré sa hauteur emporté

par une vague, le gardien et son chien disparurent
Entrée de la baie

pratiquement invisible de la mer
Maisons fortifiées protection

contre les raids des pirates

 
Le centre du village de Kagio ... 6 Maisons dont 4 Tavernas
Ce ne sont pas des maisons individuelles

mais un hôtel bien sympathique et confortable

 
Le 10 Octobre 2013



Départ de Porto Kagio pour l'Île de Elafonisos distante de 25 Miles, le vent qui devait nous accompagner par l'arrière a de nouveau refusé.

Parcours au moteur au régime économique,  belle navigation le soleil est de retour, la mer presque d'huile.

Pendant le parcours, je relis le guide nautique avec un peu plus d'attention et je découvre à une heure de l'arrivée qu'il va me falloir me tracer une route avec  précision pour emprunter le détroit d'Elafos.

Ce détroit sépare le continent de l'île d'Efonisos, la profondeur varie entre deux mètres quarante et quatre vingt dix centimètres d'eau.

Le guide nautique Grèco-Anglais, comme pour me rassurer, précise qu'il faut avoir des nerfs d'acier pour l'emprunter.

Route tracée avec précision, selon les pauvres et rares instructions du guide nautique,  nous attaquons le passage, Bernadette à l'avant, penchée hors du bateau tachant d'estimer la profondeur, l'eau est claire et limpide, on distingue bien, le sable, les rochers, les herbes, mais de la à estimer la profondeur c'est autre chose, le sondeur sera là pour ça.

Notre progression est lente, je respecte scrupuleusement la route tracée, le sondeur indique un mètres d'eau sous la quille, puis 20 cm, puis cinquante centimètres, à mi-parcours un petit ferry quitte la berge et se déplace dans notre direction et dans le même sens que nous, lui aussi à petite vitesse à peine plus vite que nous, notre vitesse est de deux noeuds.

Le ferry se rapproche, je ralenti pour la laisser passer, coups de sirène du capitaine pour m'indiquer qu'il nous dépassait par tribord, le capitaine du ferry connaît les lieux certainement comme sa poche et toutes façons mieux que moi.

Le ferry nous dépasse, je le suis dans son sillage comme un petit chien à moins de cinquante mètres, bien m'en pris, le guide nautique recommande de passer près d'une balise alors que le ferry s'en écarte, je suis toujours le ferry, heureusement il n'a que cinquante centimètres d'eau à l'endroit recommandé par le guide nautique, les bancs de sables ont la fâcheuse tendances à se déplacer sans informer les guides nautiques.

Moins d'un quart d'heure plus tard nous étions a quai et heureux d'y être.

Encore une belle experience de navigation riche d'enseignements.

Cliquez pour agrandir l'image
Elafonisos, port quelconque et désert
fréquenté par trois ferries

 
Le 11 Octobre 2013



Larguer les amarres à 09h00 et cap au Sud afin de contourner la pointe du Péloponnèse.

Le Cap Maleas est passé au environ de midi, la montagne nous envoie des vents Catabatiques, heureusement pas très puissants, cette côte est redoutable par fort vent il est recommandé de s'en écarter de 4 à 5 miles pour ne pas subir les redoutables rafales catabatiques, nous en sommes à une encablure tout au plus.

Une fois avoir complètement contourné le cap, le sommet des montagnes est assez éloigné de la mer, le vent catabatique prend de ce faite de la vitesse en dévalant leurs flancs.

Du même coup, nous avons des vents au portant mais pas question d'établir une voile les rafales sont trop violentes, bien que la mer ne soit pas formée, nous continuerons donc notre route, comme d'habitude avec notre vent préféré, le Thornycroft  Leyland 4 cylindres Diesel.

Accostage "alongside" à 15h10 à Monemvasia.
 
Escale à MONEMVASIA

Un peu d'histoire ...

Monemvasia, ville et port riche en histoire, ce rocher ressemble un peu à celui de Gibraltar.

Ville fortifiée, construite vers 572 et juchée sur un rocher, ville réputée imprenable, elle ne le fut qu'une seule fois au cours des siècles de son existence par les Croisées au bout de trois ans de siege.

Cette cité à été pendant quelques siècles la plaque tournante du commerce en Méditerranée, les riches commerçants finançaient les fortifications et les mercenaires pour la défendre, elle à néanmoins changée de mains très souvent, Byzance, les Vénitiens, Turcs, mais elle a garder tous ses droits qui étaient immenses ... commerce oblige.

Elle était peuplée de 50.000 personnes aujourd'hui c'est une ville insignifiante tombée en désuétude dans l'indifference general, en 1804, six seulement des 350 maisons occupées de la cité étaient habitées par des Grecs.

En 1991 les statistiques enregistres 767 habitants dont 90% habitent le village de Yéphira

Aujourd'hui les commerces bordent presque toutes les ruelles très étroites de la cité, de nombreux hôtels de luxe s'y sont installés.

Cliquez sur une des photos pour l'agrandir.
 
Rocher de Monemvasia, tel Gibraltar
Ruelles étroites
Ruelles très commerçantes
Pas moins de 40 Eglises

 
Plusieurs styles dans la construction
Somptueuses constructions
Enchevêtrement de ruelles
Magnifiques bougainvilliers

 
Le seul espace vert de la cité
Pas de terain plat ça monte ou ça descend
 
Quelques passages en coupe-gorge
Escaliers escarpés

 
Le mur d'enceinte
La porte principlale
Murailles hautes de plus de vingt Mètres
Seul accès à la mer permettant
  le ravitaillement de la cité
Nous avons eu la visite d'une tortue Caretta,Caretta
Paisible animal aquatique, il a 5 tortues dans ce port

Elles viennent distraire les clients des terrasses des tavernas

 
Le 13 Octobre 2013


Courte escale a Plaka Leonidio après une navigation de 33 Nautiques et 7 heures de mer, petit port Symphatique, bien abrité, payant avec eau sur appel téléphonique, 3 euros le plein d'eau.

Taverna accueillante chez Margarette et son fils Michel, connu de tous les navigateurs Français faisant escale.

Ils ont appris le Français phonétiquement avec les français de passages et ils  parlent très bien notre, c'est même assez surprenant.

Maegarette offre selon la saison, des fruits, des legumes de son jardin, nous avons eu droit à un sac de mandarines vertes, petites, juteuses, très acidulées mais mangeables.


Le 14 Octobre 2013


Départ pour l'île aux ânes, YDRA, cette île ne comporte pas de voiture, le transport se fait à dos d'ânes.

Lorsqu'un paquebot arrive les muletiers se compte par dizaines, c'est assez curieux de voir les bagages chargés à dos d'âne suivi du propriétaire des valises juché à dos d'âne, surtout lorsque c'est une grosse dame.

A la décharge des grosses dames, les hôtels ne sont pas tès loin mais il faut pour acceder gravir une pente très raide, le dénivelé de l'île volcanique est très est important.

Nous n'avons pas pu accoster à Ydra, le port est petit mal protégé toujours embouteillé de bateaux de locations, leurs occupants veulent absolument passer une nuit dans ce port, ou il faut mettre les bateaux culs à quai sur trois rangs.

Devant ce fatras d'ancres et de chaînes sans compter une chaîne mère qui traîne quelque part, comme nous devions ouvrir la troisième position, nous avons préféré aller au mouillage à l'Ormos Molos à deux nautiques d'Ydra.

Nous y avons passé une nuit au calme dans 3 mètres d'eau, sans nuisance, musique des Tavernas, conversations bruyantes des occupants des bateaux. 


Le 15 Octobre 2013


Départ au petit matin pour Port Poros à seulement 16 nautiques d'Ydra, belle navigation, le passage du chenal qui longe la ville pour acceder au mouillage et au port c'est fait dans la décontraction, bien que les ferries-boat et les taxis-boat  traversent sans arrêt le chenal.

Pour changer j'ai voulu accoster dans le centre ville près du square et du Schipchandler, mais j'ai été rejeté par les taverniers qui attendaient une flottille d'une quinzaine de bateaux.

Nous sommes donc allé au fond du port, presque au même endroit qu'à notre premier passage du 21 Mai dernier.

Accosté alongside, à 14H50, nous avons rencontré Lionel et son épouse Claudine du bateau Swing, Mylène et André, bateau Harlem, nous avions avec, André et Mylène l'année précédente, navigué quelques jours  de concert entre Molivos et Plomarion.

Mylène nous à rendu visite à bord d'Anak accompagnée de son amie Anne-Marie, à peine qu'elles étaient à bord le vent s'est levé violemment.

Mylène et Anne-Marie ont regagné le bord d'Harlem en catastrophe pour appareiller vers une place au mouillage plus sécurisante.

Quant a nous nous avons aussitôt larguer les amarres pour aller au mouillage afin d'éviter de la casse le long du quai qui est très bas.

Décidément Poros ne nous aime pas, lors de notre premier passage nous avions subi aussi un violent coup de vent avec des vagues de 80 centimètres qui cherchaient  à projeter le bateau cul contre la quai, j'avais du maintenir le moteur en marche avant de 21H à 04H30.

Cette fois nous avons subi encore du 6 BF pendant une bonne partie de la nuit, tous les bateaux qui étaient à quai n'ont pas pu tenir la position, un petit bateau Anglais a fracassé son liston contre le quai, son propriétaire n'a pas quitté le quai suffisamment tôt.

Nous sommes restés au mouillage deux jours avant de pouvoir revenir accoster alongside pour y faire l'avitaillement.

Nous avons quitté Poros le 20 Octobre pour le Cap Sounion, le vent commençait à se lever de nouveau, nous avons failli rebrousser chemin au bout d'une heure de route, la mer commençait a se creuser devant l'étrave d'Anak qui comme toujours adore escalader les vagues.

Mouillé au Cap Sounion nous avons passé une bonne nuit sous le temple dédié à Poseidon.




Le 21 Octobre 2013


En route pour notre remontée au Nord, Anak file à la perfection, il doit sentir l'écurie le bougre, il nous aura fait visiter tant de sites nouveaux et merveilleux.

Sites nouveaux pour nous, quant à Anak il a déjà sillonné ces mers avec son ancien propriétaire.

Enfin arrivé à Rafina, port de commerce spécifique aux Ferries-boats, ce port n'  est pas de tout adapté pour les bateaux de plaisances.

Nous avons néanmoins trouvé une petite place à quai et alongside, sans eau ni électricité à 40 ou 50 mètres des ferries.

Nous en avons profité pour rendre visite à la boutique Vodafone, notre forfait qui nous fait généralement un mois est tombé en panne au Cap Sounion.

Vodafone nous a renouvelé quelques "méga" supplémentaires au coût de 40 euros, nous en avons aussi, profité pour aller au SAV de Panasonic qui a en réparation sous garantie notre appareil photo depuis le mois de Mai dernier.

Ce dernier n'est toujours pas réparé, comme nous avons acheté cet à appareil chez PIXMANIA en France, Panasonic France, Panasonic  Allemagne et Panasonic Grèce ne se sont pas mis d'accord pour payer la réparation, le client attendra leurs bons vouloirs.
 
Vue partielle du port de Rafina
Entrèe du port dédié aux pêcheurs
Pas de plaisance de passage que des bateaux locaux

 
Le 22 Octobre 2013


Départ de Rafina, avec joie, ce port n'est pas sympa quoique la ville le soit, pour le peu que nous en avons vue à travers les vitres du taxis de Kastros qui nous a aimablement conduit à nos différentes destinations.

Cap sur Marmarion, à 3 heures de navigation, mer et vent sur le trois quart avant par babord, nous naviguons au moteur pour ne pas changer.

Arrivée à Marmarion, le quai réservé aux bateaux de plaisance est plein (Trois bateaux suffisent pour le remplir.)

Matins Bleus est à quai, c'est le bateau de l'ami Philippe, sans hésiter nous nous mettons à couple de Matins Bleus, Philippe nous a immédiatement aidé pour l'amarrage, un couple Germano-Belge que nous connaissons bien sort du bateau voisin pour nous saluer, nous avions sympathisé à nos précédentes escales de Panagia et de Marmarion au début de l'année.

Décidément le monde de la mer est petit bien que la mer soit très vaste, nos routes finissent toutes par se croiser.

Nous sommes à Marmarion pour un bon bout de temps la météo annonce du 6/7 BF jusqu'a Dimanche prochain.

Nos avons bien fait de forcer l'allure pour remonter vers Halkoutsi, nous en sommes à 8 heures de navigation.

 
Matins Bleus et Anak à couple
Aucune place disponible pour Anak, à couple avec la Goélette de Philippe
 
 
Le 28 Octobre 2013


Nous avons été bloqué au port de MARMARION à cause du vent qui n'a pas arrêté de souffler jours et nuits à 6/7 beaufort, un vent de Nord, froid, avec de violentes rafales.

Pour tuer le temps, Bernadette a tricoté en prevision de l'hiver qui nous attends en France, j'ai fait beaucoup de sodoku, trop, a en avoir la tête qui tourne, mais que faire avec un tel temps, promenade ?, pas question, trop désagréable de marcher en plein vent sans but, Marmarion est un petit port sympathique mais on en a vite fait le tour. .

C'est une petite ville peu touristique, 3000 habitants en été et 800 en Hiver, elle vit sur elle même, ainsi que des trois ferries-boats qui viennent chaque jour assurer le transport des habitants qui travaillent sur le continent, ces ferries assurent également l'approvisionnement local de l'Île d'Eubée.

Une fois sur à Rafina, Athènes n'est qu'à 28 minutes en autobus, la durée du trajet Marmarion, Rafina doit prendre environ 90 minutes.

Enfin le départ à 11h09 après avoir assisté au défilé des enfants des écoles qui ont rendu hommage aux victimes de la dernière guerre mondiale.

Aujourd'hui c'est fête national en Grèce pour célébrer la fin de la deuxième guerre mondiale.

Une partie des habitants étaient rassemblés devant l'église en attendant la sortie de la messe célébrée à cet occasion, puis les interminables discours des officiels, sans oublier le Pope qui est venue bénir le monument aux morts.

Les enfants ont en suite défilés drapeau Grec en tête, le porte drapeau est toujours le premier de la classe, belle leçon de patriotisme pour ces jeunes qui sont bien encadrés par les adultes.

La Grèce possède une belle jeunesse, nous n'avons jamais rencontré de voyou ou que ce soit, nous n'avons jamais fermé le bateau ou que ce soit, sauf sur le continent ou il est recommandé par les Costs-Guards de fermer la bateau à cause des étrangers ... disent-ils.

Belle navigation au Diesel, Eole est à bout de souffle après avoir tellement donné ces derniers jours.

A quai "alongside" à Amyropotamos pour la nuit.

A notre grande satisfaction et étonnement de legers mais indispensables ameliorations ont été réalisées sur le quai depuis notre passage du 23 Avril dernier.

Il y  a maintenant un robinet d'eau et une prise de 220 volts, merci à la municipalité  l'eau et l'électricité sont souvent difficiles à trouver dans les petits ports peu fréquentés par les bateaux de passages.
  
La curée des poissons pour un morceau de pain pour tuer le temps
Soirée au restaurant de la boucherie
Georges un Franco-Grec super sympa
L'ami Philippe en pleine discussion avec Georges

 
Une des classes en costume folklorique
Le discourt du Pope
Les officiels à la cérémonie
Le tout petit à aussi fait son discourt

 
Le défilé des enfants des écoles
Les filles en costumes folkloriques
On bombe le torse de fierté
Applaudissements d'une fervente spectatrice

 
Le 29 Octobre 2013


Arrivé sans encombre à ALMYROPOTAMOS après une belle navigation toujours au moteur de concert avec Matins Bleus le bateau de Philippe.

Philippe à navigué sous voile avec sa goélette, il a mis le même temps que nous, belle performance, nous avons navigué à une moyenne de 4,5 noeuds vent dans le nez,  Philippe a su négocier habillement les risées, soit en longeant la côte, soit en s'en éloignant pour finalement mettre le même temps.

Chapeau à Matins Bleus et son skipper.

Nous profitons de ces quelques jours avant hivernage pour commencer à mettre le bateau en ordre.

Nettoyage des pare-battages qui en avait grand besoin, huile de coude et Cifs ammoniacal ainsi qu'un produit "miracle" acheté à la  quincaillerie du coin ont fait l'affaire.

Exceptionnellement, ce midi, nous avons pris un apéritif sur le banc public qui longe le bateau bien content que cette corvée soit achevée.

Nous avons fait une pêche exceptionnelle d'anchois qui ont atterri dans notre annexe.

Les anchois poursuivi par leurs prédateurs font des bons hors de l'eau pour échapper aux mâchoires des poursuivants, parfois les quai en sont couverts, à la grande satisfaction des chats du quartier qui viennent se regaler d'un exceptionnel festin, les riverains, quand ils sont plus rapide que les chats en profitent eux aussi, le bonheur des uns fait le malheur des autres.

Au petit matin il y avait une bonne cinquantaine d'anchois dans l'annexe, nous en avons profité pour la nettoyer, elle aussi en avait un grand besoin.


Pêche ... miraculeuse d'anchois
Miraculeuse aussi pour les chats harets du quartier
Promenade dans la port des canards d'Almyropotamos

 
L'exceptionnel apéritif du midi
Sur le banc public ... tel Raymond Souplex et Jeanne Sourza
Anak et Matins Bleus à quai avant Hivernage

 
A suivre ...
Le 02 Novembre 2013


Départ du mouillage d'Eretria au petit matin afin d'être à l'heure du RDV pour la mise à sec d'Anak qui doit avoir lieu à 08H30.

Nous sommes sur zone à 08H00 après une heure de navigation, deux autres bateaux sont déjà sur place, Zakarias et Dennis les prendront dans l'ordre d'arrivée.

Nous avons mouillé devant le chantier et attendu jusqu'à 10H30 pour la mise au sec, qui s'est très bien passée.

Ci-dessous quelques photos de la mise à sec d'Anak prisent par Hélène.

Merci à Hélène pour ces très belles photos.

Merci au fidèles lecteurs de ce site pour nous avoir suivi dans cette petite aventure.

Le site va fermer jusqu'au printemps prochain.

Nous allons profiter de ce retour à terre pour dresser un itinéraire pour la saison 2014 et laisser Anak reposer sur son ber pour quelques mois de calme bien mérité après ces 1325 miles nautiques agréables, plaisants et étonnants de découvertes et de rencontres et principalement sans incidents à bord d'Anak qui a rempli son contrat comme on peut attendre d'un excellent bateau.

Nous avons pris l'avion à Athènes au bon moment, dès notre arrivée en France nous avons été informé par des amis qu'il y avait des mouvements de grève à cet aéroport.

Le retour fut un peu long, réveil à 04H30, une heure de taxis pour l'aéroport, 3H30 de vol puis attente pour récupérer nos bagages, une autre heure de taxis pour récupérer notre voiture et enfin 5 heures de route sous la pluie, quelques courses sur la route pour le repas du soir.

Bien arrivée, c'est l'essentiel, nous avons déjà hâte de repartir pour de nouvelles aventures sous ce beau le ciel méditerranéen de la Grèce, pays si accueillant. 

Approche sans visibilité du chariot
Dennis donne ses instructions par signe
Placement assez facile les instructions sont précises

 
Bateau presque en place
Passage des amarres de sécurités
Ultime control du placement du bateau par Dennis

 
Zakarias au commande du traceur sort Anak de la mer
Sortie en beauté nous somme désormais terriens

 
BILAN SAISON 2013



1320 miles nautiques parcourus.

79 Escales ports et mouillages.

Gazoles, 1000 litres pour le parcours de 1320 MN.

2 Vidanges huile moteur et 1 pour l'inverseur de marche.

Ouzo sans modération ... ni abus.

Quelques heures sous génois, je n'ai pas eu la patiente d'attendre que le vent soit favorable pour nous rendre d'un point à un autre, Eole est toujours fâché avec notre itinéraire.


A bientôt pour la saison 2014, rendez-vous courant Mars début Avril 2014.


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